vendredi 24 août 2007

Le fils de Cariat avait usurpé ses diplômes

Charleroi Le fils de Cariat avait usurpé ses diplômes, dans ce cas précis l'administration n'a effectué aucun contrôle?... Je vous invite à découvrir l'article ci-dessous du quotidien le Soir de ce jour, c'est édifiant!


Une nouvelle affaire à l'ICDI. Il s'agit d'une grave imposture, d'un « manquement inacceptable », selon une note interne de l'intercommunale de collecte et de destruction des Immondices de Charleroi (ICDI), dont Le Soir a pu prendre connaissance.

Pendant quinze ans, le directeur d'exploitation de cette entreprise de traitement des déchets, la première du Hainaut en importance, a abusé sa hiérarchie. Luc Cariat affirmait être « titulaire du diplôme de l'enseignement supérieure (sic) en sciences sociales. » Renseignements pris auprès de la Haute École libre de Bruxelles qu'il disait avoir fréquentée durant ses études, il ressort d'une attestation que l'intéressé n'a été inscrit au sein de l'établissement que pendant les années 89-90 et 90-91 en première « assistant social », et qu'il a échoué à chacune de ses tentatives !

Il apparaît donc non seulement que le cadre a menti mais aussi que sa fausse déclaration lui a permis d'obtenir un emploi d'attaché dans l'intercommunale avec une échelle barémique et une indemnité de diplôme, mais elle l'a aussi autorisé à poursuivre une carrière correspondant à celle d'un agent porteur d'un diplôme de l'enseignement supérieur. Il occupe ainsi l'un des quatre postes de management de l'ICDI tout à fait indûment.

C'est en juin 1992 qu'il présente sa candidature. Luc Cariat adresse un courrier au président de l'ICDI. Il s'agit de son père, Lucien Cariat, qui accorde à sa demande une attention particulière puisque dès le lendemain de la date du dépôt de la candidature, le conseil de direction décide de le recruter en tant qu'attaché au service des relations publiques. Pas de trace du diplôme dans le dossier – et pour cause ! On croit l'agent sur parole. On ne lui demande pas de produire de preuve. C'est bien la seule institution où l'on procède ainsi. En tout cas, il sera nommé plus tard à titre définitif, sur sa bonne foi, et changera de fonction, alors que son épouse prend sa succession aux relations publiques.

« Son père n'hésite pas à vanter les mérites de Luc », rapporte un ancien administrateur. Sait-il que le fiston a raté ses études ? « Dans une délibération du conseil d'administration, il le bombarde même “ingénieur industriel ICDI” pour justifier sa promotion de cadre ». C'est un grade qui n'existe pas, mais ça passe à l'intercommunale.

Luc Cariat est donc renseigné comme « ingénieur industriel ICDI » : il gravit l'échelle des responsabilités à toute vitesse et en atteint le sommet. Chargé de la direction de l'exploitation, il compose avec Jean-Louis Pirot, responsable de l'usine d'incinération de Pont-de-Loup, et Christian Blondeel, directeur financier, le triumvirat de confiance. Tout en restant dans l'ombre de son père. Luc Cariat n'a ni le charisme, ni l'étoffe de papa. « Je ne suis pas un homme politique », se plaît-il à répéter. Pourtant, il s'adjuge des mandats publics, au Foyer Marcinellois notamment, la société de Logements sociaux à la tête de laquelle on trouve encore son père.

Il faut un conseiller prévention à l'ICDI : c'est Luc qui répond à l'appel. Tout va pour le mieux tant que Lucien Cariat cumule au mandat de président le poste de directeur général. Les choses changent après son inculpation dans le cadre des affaires. En août 2006, le fils demande à être déchargé. Pour lui donner quitus, le nouveau président le prie de lui adresser un rapport d'activité et un état de situation sur la sécurité et le bien-être dans l'entreprise. Un courrier qui restera sans suite. Cette carence s'alourdit d'une série de constats d'incompétence et de négligences, dressés dans un rapport accablant des services de contrôle du bien-être au travail : « On peut en déduire que Luc Cariat n'a pas rempli l'essentiel de ses fonctions de conseiller en prévention », stipule ce rapport. Compte tenu de l'importance considérable de l'intercommunale, de sa responsabilité à l'égard de ses travailleurs, il s'agit de fautes lourdes. Il y a du licenciement dans l'air.

ALBIN,DIDIER
vendredi 24 août 2007

mardi 21 août 2007

le blog de Loic appel à la solidarité


Loic est un petit garçon de 3 ans qui se bat avec ses parents avec un courage extraordinaire, il est soigné pour un maladie orpheline grave appellée Granulomatose chronique et pour une leucémie aigue myéloblastique.

Découvrez son combat au jour le jour, laissez un petit mot de soutien et d'encouragement, pour liptibiloulou et ses parents sur son blog: http://liptibiloulou.skyrock.com/2.html

samedi 18 août 2007

Des nouvelles du Terril

Légende de la photo: Denis Uvier, éducateur de rue, "asbl solidarités nouvelles".

“ Je suis fatigué des menaces et des insultes. Je ne peux plus supporter cela plus longtemps. Je vais avoir cinquante ans demain (N.D.L.R.: lisez aujourd’hui) et j’arrive à un moment de ma vie où je me remets en question”.

C’est Denis Uvier qui nous tenait ce langage pas plus tard qu’hier en milieu de journée. Denis Uvier, éducateur de rue, a fait de sa vie un combat pour défendre et protéger les Sans Domicile Fixe. “ Depuis que j’ai 14 ou 15 ans, je passe mon temps à courir dans l’urgence pour venir tendre la main et donner un coup de pouce à des gens qui se retrouvent à la rue.

Alors, quand certains prétendent aujourd’hui que je ne fais mon boulot que pour la gloriole, par nombrilisme ou bien pour mon salaire plantureux, j’en ai un peu ras-le-bol. Mon salaire, plantureux, il s’élève à environ1.100 euros par mois, hein.

Et je ne suis pas du genre à compter mes heures ”. Il est passablement écœuré, Denis. Lui sans qui ces SDF n’auraient jamais pu trouver cet hébergement, de fortune certes, mais durable et où ils peuvent trouver une certaine sérénité.

Cet été, il est parti donner, bénévolement, un coup de main aux “ Vainqueurs de Justine ”: “ Pendant dix jours, j’ai accompagné un groupe d’enfants malades, en Suisse.

J’en ai profité pour laisser les SDFsur leterril, histoire de voir s’ils étaient capables de s’autogérer. À mon retour, j’ai dû prendre quelques jours de repos pour raison de santé. Je souffre de la colonne vertébrale depuis bien des années.
`
Ils ont mal pris les choses et ont voulu m’évincer. Certains allant même jusqu’à prétendre que j’étais une sorte de dictateur du terril. Parce que j’ai fait une sélection pour éviter des drames. Parce que, quand certains pètent les plombs, je les remets à leur place. Alors, j’ai pris du recul. Et la situation s’est passablement dégradée sur le terril. Pour certains d’entre eux, l’alcool est redevenu un énorme problème.

Donc, ils m’ont rappelé. Aujourd’hui, je leur ai adressé un ultimatum: il est temps de réfléchir à un autre comportement. En ce qui me concerne, je n’accepterai plus ni insulte, ni menace. Je me laisse le temps de réfléchir, de voir s’ils sont capables d’engager un processus d’autogestion”.

MARC FOCART La Nouvelle Gazette

mercredi 15 août 2007

Charleroi la surréaliste !


Hier je rentrai d’une visite chez des amis vers 22 heures et quelle ne fut pas ma surprise de voir au Boulevard Général Michel, un malade en short avec pieds à perfusion se balader et rejoindre tranquillement l’hôpital civil. Quid de la responsabilité en cas d’accident survenu sur le Boulevard ?

A peine arrivée devant chez moi c’est reparti ! je ne compte plus le nombres de bagarres au Boulevard Janson chaque soir dont je suis témoin, hier soir de nouveau une personne connue des services de polices comme violente s’en prenait à une jeune femme !

Ce quartier devient un vrai Chicago ! un lieu de rassemblement des alcooliques, toxicomanes… Paumés de tout genre pour qui tout est permis ! Devons nous accepter ce climat d’insécurité dans notre rue ou règne la peur.

Le nombre de Night shop et de café ouvert jusqu’aux petites heures est en grand nombre sur ce petit bout de Boulevard favorise toute cette délinquance et cette violence !

Cette ville est surréaliste !

mardi 14 août 2007

Cela se passe à Charleroi... Courage Ingrid !


Colicis cambriolée
(13/08/2007)
L'échevine des Sports de Charleroi, Ingrid Colicis, victime d'une intrusion nocturne dans sa maison
CHARLEROI L'échevine des Sports de Charleroi, Ingrid Colicis, a fait l'objet d'une pitoyable tentative de déstabilisation, ce samedi.
Alors qu'elle était en vacances à La Baule, en France, des individus se sont introduits chez elle, en forçant la porte de son habitation de la rue d'Assaut au pied-de-biche.
Les auteurs ont tout retourné mais n'ont emporté aucune valeur, pas même les PC portables pourtant à portée de main. Ils ont par contre fouillé les dossiers et laissé un magazine en évidence sur un bureau, avec une photo de Philippe Van Cauwenberghe. Contactée par nos soins, la jeune réformatrice du Parti socialiste penche pour une tentative d'intimidation, mais n'associe aucunement cet incident à son prédécesseur à l'échevinat des Sports, écarté de la nouvelle majorité après son inculpation dans un dossier privé.
"C'est beaucoup trop gros pour être vrai" , clame Ingrid Colicis, qui a dû écourter ses vacances. "Je n'ai aucun problème avec Philippe qui est bien trop intelligent pour agir de la sorte." Elle a déjà été victime d'un incendie volontaire à son précédent domicile et de déprédations contre son auto.
Déjà, certains font le lien avec le dossier brûlant qu'elle traite pour l'instant, à savoir le litige entre le Sporting de Charleroi et la ville à propos du stade. "Cette fois, on ne parle plus de politique, mais de grand banditisme" , affirme-t-elle en déplorant qu'on s'en soit pris à la chambre de sa fille.

F. D.
© La Dernière Heure 2007

lundi 6 août 2007

Que d'émotions :-) je rentre de Suisse un camp thérapeutique organisé pour 20 enfants atteints de cancer....



Je vous laisse découvrir le récit de nos aventures sur le site des 20 coeurs de Justine

http://www.les20coeursdejustine.be

Cliquez sur nouvelles, puis les 20 coeurs en action et en route pour 10 jours formidables :-))))

Découvrez Justine côté COEUR :-)
http://www.vrtnieuws.net/cm/vrtnieuws.net/sporza/tennis/070805_henin_interview#