vendredi 29 février 2008

Le plan Cancer de Laurette !!!!! Financer les centres oncologiques, les chercheurs, nouvelles technologies...ET NOUS LA DEDANS !?


cancer : «Rien de prévu pour les enfants»

Le Plan cancer d'Onkelinx? Avec ou sans, c'est du pareil au même pour les enfants, dénonce Fabienne Manandise. Les parents n'ont que l'associatif pour échapper aux huissiers. Explications.

La maladie n'épargne pas les enfants. Chaque année en Belgique, 370 nouveaux cas de cancer sont recensés dans la tranche des 0 à 14 ans. C'est sans parler des maladies rares orphelines dont la prise en charge n'est pas reconnue par la Sécurité sociale. Au-delà du drame que la gestion de ces situations occasionne, il y a les problèmes financiers qu'elles causent dans les foyers, surtout précaires. Avec leurs conséquences sur la vie conjugale. «Plus de 70 % des parents ne résistent pas à l'épreuve, explique Fabienne Manandise, la présidente de l'ASBL Jour après Jour. Il y a des séparations, souvent. Parfois, ce sont des suicides.»

À la douleur minante de voir souffrir son enfant s'ajoutent les problèmes financiers. «Les frais de traitement, d'hospitalisation, de transport, d'encadrement s'accumulent aux factures domestiques jusqu'à enliser les familles dans les dettes», analyse Fabienne Manandise.

Au quotidien, une situation qui s'aggrave. «Notre association est de plus en plus sollicitée pour des interventions récurrentes. Ce sont des arriérés de soins, des notes d'hôpitaux, des factures d'ambulance impayées. La tension est accrue par l'arrivée des huissiers qui viennent noter les meubles.»

Depuis le 1er janvier, l'ASBL Jour après Jour a déjà déboursé plus de 7000 euros sur fonds propres. Elle en était à 30 000 l'an dernier rien que pour les frais funéraires. Car il arrive que le pire attende les parents au bout de leurs combats.

Alors que le Télévie se mobilise pour alimenter les caisses d'une recherche en mal de financement, Fabienne Manandise se fait l'écho du désarroi de «milliers de familles abandonnées par le ministère de la Santé ».

Abandonnées et souvent, dit la présidente, mises dans l'ombre. «La prise en charge est médiocre dans notre pays. Beaucoup de pathologies reconnues à l'étranger en France, en Angleterre, en Espagne, en Grèce ne le sont pas chez nous. La Belgique apparaît comme l'un des derniers pays à ne pas avoir une reconnaissance totale des enfants atteints du cancer. Le Plan cancer du ministère de la Santé ne les distingue pas des adultes. Ça fait quinze ans qu'on nous promet des choses et qu'on ne voit rien venir.»

«Il faut aller mendier»
Pour les parents, c'est le règne de la débrouille. «L'associatif pallie les carences de l'État, témoigne la maman de Julien. Il faut aller mendier à gauche et à droite. Parce qu'il faut le dire : le paiement de nos allocations majorées accuse toujours du retard.»

Fabienne Manandise plaide pour une prise en charge des familles. «J'ai l'impression qu'on les oublie, que les enjeux de la recherche occultent leur quotidien. Je veux que l'on ouvre grand les yeux : il y a des gens qui se ruinent à soigner leurs enfants parce que leurs maladies n'ont pas d'existence légale. Ces gens auraient besoin de toute leur énergie pour s'en sortir, et sûrement pas de problèmes qui viennent leur compliquer l'existence.»


DIDIER ALBIN
Vers l'Avenir

jeudi 28 février 2008

Dossier juridique au point mort!!!


Dossier juridique au point mort


Le décès de l'agresseur de Fabienne Manandise met de facto un terme au dossier en cours depuis 18 mois. L'élue cdH réagit, un rien amère.
La conseillère communale cdH ne peut que constater : «Je suis la seule plaignante et pourtant, je ne suis pas reconnue comme victime».

Un an et demi après son agression dans le cadre des élections communales de 2006, Fabienne Manandise vient d'apprendre qu'elle n'obtiendra jamais réparation. L'auteur des faits vient de mourir. Son décès éteint d'office l'action pénale. Et civile.

Flash-back : dans la fièvre de la campagne qui déchaîne les partis et les candidats à Charleroi, une altercation oppose une équipe de colleurs de Philippe Van Cauwenberghe à la troisième candidate effective de la liste cdH. Fabienne Manandise vient de surcoller le fils de l'ancien ministre-président de la Région wallonne. Même s'il occupe entièrement un espace avec huit de ses affiches, c'est contraire aux usages. On ne partage pas en campagne, surtout à quatre jours du scrutin.

Fait divers peu banal
Les colleurs invitent l'impudente à s'excuser et à reprendre son placard. Elle refuse : «Après tout, les espaces d'expression appartiennent à tout le monde», dit-elle; et c'est la bousculade. Un coup part, elle est projetée au sol. Un des trois hommes la blesse, les deux autres s'interposent.

Ecchymoses au visage, elle va déposer plainte dans la soirée au commissariat de police, tandis qu'un débat en direct sur l'enjeu des élections est rediffusé depuis l'Eden par la RTBF. Les médias se font l'écho de l'incident.

Un banal fait divers? Pas tant que ça. Il va prendre des dimensions politiques considérables quand, quelques mois plus tard, le juge d'instruction de La Serna inculpe Philippe Van Cauwenberghe sur base de la déposition d'un témoin qui dit avoir été victime de menaces. C'est un dossier connexe, celui du patron de la taverne Princesse Mathilde Germain Mariscotti, candidat sur la liste MR. «Mon dossier de coups et blessures n'a par contre jamais évolué», se plaint Fabienne Manandise.

Utilisée à des fins politiques
«Avec la mort de mon agresseur, mon dossier juridique va être enterré», déplore l'élue. Ce n'est pas la perte de ses frais de justice qui lui fait le plus mal, ni le temps passé à tenter de faire valoir son préjudice.

«Tout simplement, je ne me sens pas respectée dans mes droits. La justice a disposé de 18 mois pour faire avancer ce dossier. Rien n'a bougé ou presque. J'ai l'impression que l'on s'est servi de mon affaire pour l'utiliser à des fins politiques».

La candidate cdH a accompli toutes les démarches qui lui étaient assignées : expertise de son médecin et contrôle du légiste, avant de subir un examen psychiatrique à la demande du juge. «Après, ce fut le silence total. Et c'est par la bouche de Philippe Van Cau que j'ai appris que mon agresseur était mort». Il le lui a soufflé au conseil communal. La mandataire est outrée.

Didier ALBIN Vers l'Avenir du jour

lundi 25 février 2008

De retour très bientôt :-)


J'attends avec impatience ma nouvelle connexion internet:-) Vous me manquez vous aussi, à la semaine prochaine :-)