mercredi 30 avril 2008

Fin du plan hivernal: “ A luche!”


Interpellation de la conseillère Fabienne Manandise-Janot au Président du CPAS et échevin de l’action sociale Bernard Dallons .

Fin du plan hivernal: “ A luche!”

Comme chaque année, le 31 mars voit la fin de la mise en application du plan hivernal et la fermeture des 10 lits supplétifs de Châtelet ainsi que les 5 lits d’urgence à Lodelinsart et Ulysse. A l'approche de cette échéance, les travailleurs sociaux n'ont pas manqué de tirer la sonnette d'alarme. Les conditions climatiques étant très rudes pour la saison.

Ne trouvant pas d'écho favorable, l'animateur de rue, Denis Uvier de l'asbl Solidarités Nouvelles avait décidé, comme personne ne l'ignore, d'installer un campement de tentes dans la ville de Charleroi. Dès la première nuit, 9 sans abris ont pu être accueillis. La preuve que les débordements existent et qu'il subsiste un écart considérable entre la réalité du terrain et les discours politiques.

En effet, les autorités communales se basent sur des statistiques incomplètes qui ne tiennent pas compte des personnes livrées à la rue lorsque les abris de nuit sont saturés.
Quelques chiffres bilan du campement du premier au 27 avril:
221 nuitées dont 48 personnes différentes pour la grande majorité des carolos effectivement 6 nuitées pour sans papiers.

Cet état de fait révèle l'absolue nécessité de revoir le système en y apportant une solution durable.

Face à l'immobilisme de la Ville, je ne peux que constater un manque flagrant de volonté politique à Charleroi. Je vous entends déjà Monsieur Dallons me parler de la structure pluripartenariale pour l'hiver 2009-2010, sur laquelle je ne ferai pour l'heure aucun commentaire, si ce n'est le manque de communication totale de l Échevin envers les conseillers.

Mais concrètement, que faisons-nous à ce jour? La situation des sans abris est inacceptable. Leurs droits fondamentaux sont bafoués. Allons-nous encore longtemps fermer les yeux sur cette réalité si dérangeante?

Financement allez vous me dire, alors ok allons-y. Le relais social reçoit la somme globale de 1.532.000 EUROS via le régional, le relais social reversera de ce montant 480.000 euros au CPAS et 240.000 euros à la ville source relais social 2006 je ne compte même pas ici le financement via le contrat de sécurité(Ulysse et Carolo rue).

L'accueil de soirée en période hivernale est couvert par le régional, ainsi que les éducateurs de Châtelet sous contrats APE.

Il faut arrêter de dire que les sdf coûtent très cher à la ville, c'est faux les frais sont couverts autant par le régional que le fédéral via le contrat de sécurité.

Nous savons tous que la ville compte plus de 200.000 habitants et que les besoins sociaux pour les personnes précarisées sont énormes au sein de notre ville, devons-nous pour cela accepter que ces personnes sans abri soient laissées sur le carreau.

Monsieur le bourgmestre nous avons bien plus de 30 sdf à Charleroi puisque au CPAS il y a actuellement 117 adresses de référence sans compter les 20 demandes en attente . A ce que je sache ces personnes ne sont pas logées au CPAS,elles sont sans-abri!

Chaque soir,à 'Ulysse, la tension est palpable. Les sans abris doivent se soumettre au jeu cruel du tirage de cartes. Au petit bonheur la chance pour qui tirera la bonne couleur, il pourra avoir un lit pour la nuit.

Je ne peux m'empêcher de repenser de nouveau à vos propos, Monsieur Dallons, lors de votre visite au campement de sans-abri, le mardi 1e avril. Vous vous êtes empressé de proposer un logement à l'hôtel les Baladins aux personnes restées sur le carreau. En réalité, seules deux d'entre elles auraient pu profiter de cette solution d'urgence. Et par solidarité, aucun sdf n'a quitté le campement.

On annonçait début avril des températures de 0 à 5 degrés. Loin de s'en émouvoir, la ville n’exprime aucune volonté de mettre en place un plan d’urgence bis après la fin du plan hivernal pour permettre à ces personnes d’avoir un toit lors de telles conditions météorologiques!

SOUVENT vous comparez la ville de Charleroi avec la ville de Liège, savez-vous qu'à Liège ils ont en période hivernale 75 lits? Plus les 25 lits de la défense..

Charleroi compte un nombre plus élevé d'habitants et de personnes très précarisées? La ville a- t-elle bien rentré les demandes de subsides tant au niveau fédéral que régional pour satisfaire réellement les besoins à couvrir pour les structures d'accueil Carolo pour sans abri? Les chiffres communiqués aux instances sont -ils exacts, je m'interroge...

La politique sociale ne devrait-elle pas être proactive plutôt que réactive comme elle tend à l'être actuellement?

Ne pourrait- on pas mettre fin à cette problématique récurrente à Charleroi?

mardi 29 avril 2008

Le bulletin des conseillers communaux de Charleroi Cancres et bons élèves


Article du jour Vers l'Avenir

Qui sont les conseillers communaux les plus assidus au travail à Charleroi ?

Comment distinguer les bons élèves des cancres ? Les statistiques de prise de parole et d’interpellations au conseil communal peuvent aider à se forger une opinion sur leur activité, sur la façon dont ils exercent leur mission de contrôle. Parce que ce sont eux qui composent la démocratie parlementaire face à l’exécutif, nous avons décidé de les évaluer.

Qui sont les plus présents ? Quels sont ceux qu’on n’entend jamais ? Ceux qui ne répondent aux convocations que pour toucher leurs jetons ? Nous avons mené l’enquête. Ils sont cinq à briller par leur absentéisme politique, à brosser les débats et le bulletin des questions écrites.

Depuis le début de la mandature, c’est bien simple : Laetitia Letot, Alysson De Clercq, André Tzanetatos, Fabienne Devilers et Evelyne Druart n’ont jamais levé la main pour prendre la parole, ni rédigé une seule intervention. Le zéro est pointé.

Le plus remuant, c’est incontestablement Luc Parmentier. Au challenge des questions écrites, l’Ecolo a pris de l’avance sur le peloton de ses collègues en début de législature, notamment en posant 20 questions au mois de mars 2007 – un record ! Echappé, il totalise ainsi près de 90 questions. Mais il se fait lentement rattraper par l’ancien bourgmestre Jacques Van Gompel : consciencieux et bûcheur, l’ancien mayeur est un bourreau de questions. Il n’en épargne aucune aux membres du collège et même s’il n’a commencé à demander des comptes qu’à l’automne dernier, le voilà déjà deuxième au hit-parade avec plus de 50 questions.

Derrière, Anne Cattiez et Xavier Desgain sont dans un mouchoir de poche, tout aussi réguliers l’un que l’autre pour brocarder la tripartite CDH-PS-MR. Jean-Claude Finet est un autre coutumier du bulletin, il s’y invite chaque mois –ou presque.

A l’instar de Fabienne Janot-Manandise, qui revient bille en tête sur la politique sociale de la ville : c’est elle qui, au CDH, a posé le plus de questions écrites. Souvent formulées sur le ton de l’impertinence, elles touchent à tout ce qui passe au travers des mailles du filet de l’aide sociale. La conseillère ne s’exprime pas que par écrit. Elle crie quand il le faut. Souvent sur le même homme d’ailleurs. Avec elle, c’est le président du CPAS Bernard Dallons qui en prend pour son grade.

Plus attentif est encore Etienne Knoops au travail de l’échevine du Commerce et des Affaires Economique : c’est bien simple. L’ancien ministre ne lâche pas Ornella Cencig d’une semelle, et il ne lui passe rien.

Des mandataires ont adopté la même stratégie de « coller » à un membre du collège : Ingrid Colicis se voit serrée de près par l’avocat du Sporting Jean-Pierre Deprez, mais également Maxime Sempo et son prédécesseur aux Sports Philippe Van Cauwenberghe. Pas question de mettre un pied de travers.

Au contraire de Malika El Bourezgui qui est dans le groupe de tête des conseillers actifs du bulletin des questions, les marcinellois Benoît Delbèque et Bernard Van Dyck n’y sont jamais intervenus. On n’y trouve pas de trace non plus du nom de Christian De Bast.

En séance publique, c’est l’Ecolo Xavier Desgain qui se montre le plus actif. Il est celui qui a pris le plus souvent la parole pour s’exprimer dans les débats. Devant Luc Parmentier et Anne Cattiez dans son groupe.
DIDIER ALBIN

Conseillère de la majorité OUI! Ce n'est pas une raison pour se taire...


Voici ci-dessous un article de presse paru ce jour dans le quotidien vers l'avenir, je vous laisse juger... Néanmoins, permettez-moi d'y ajouter un commentaire, ce n'est pas parce que je suis conseillère de la majorité qu'il faut se taire, d'ailleurs j'affirme ici que je ne le ferai pas, cela fait partie intégrante du rôle des conseillers, en gros faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais... J'assume entièrement mes sorties dans la presse.

Image de Charleroi... J'aurais agi au détriment de l'image de la ville, de ses citoyens et des SDF. Heureusement d'ailleurs si c'est cela agir au détriment des citoyens alors là autant vous dire que je continuerai!

Voici ce que dit aujourd'hui dans la presse Didier Albin dans l'article Conseillers: Cancres et bons élèves me concernant.

Marquage à la culotte:

A l'instar de Fabienne Janot-Manandise, qui revient bille en tête sur la politique sociale de la ville. C'est elle qui au cdH, a posé le plus de questions écrites souvent formulées sur le ton de l'impertinence, elle touchent à tout ce qui passe au travers des mailles du filet de l'aide sociale. La conseillère crie aussi quand il le faut. Souvent sur le même homme d'ailleurs... Avec elle c'est le président du CPAS Bernard Dallons qui en prends pour son grade.

Je réponds plutôt aux interpellations des citoyens n'est-ce pas là le rôle des conseillers communaux, si cela dérange c'est bien triste, c'est en tout les cas ma façon de faire de la politique citoyenne et de répondre ainsi aux personnes qui me sollicitent. Autant vous dire que suite à mon interpellation d'hier soir au Conseil Communal, je n'ai pas vraiment eu une nouvelle fois de réelle réponse à mon intervention!

Demain je publierai le texte complet de mon interpellation Fin du plan Hivernal "A luche"

Manifestation et interpellations sur les SDF à Charleroi:

Manifestations devant l'Hôtel de Ville puis interpellations dès le début du conseil communal: le problème des SDF a été au centre du débat, lundi à Charleroi, où les sans-abri ont une fois de plus insisté sur le manque de logements, singulièrement depuis la fin du dispositif hivernal, qui a entraîné la fermeture d'un abri de nuit situé à Châtelet.

Quelques dizaines de SDF se sont tout d'abord rassemblés devant l'Hôtel de Ville, dès avant que ne commence le conseil communal. Ils brandissaient des banderoles réclamant des logements, ainsi que des photos rappelant l'existence de bâtiments officiels vides, chauffés et gardés, ceux de l'intercommunale ICDI, en attente d'être vendus. Ils avaient également planté sur la place Charles II quelques-unes des tentes installées depuis le 1er avril dans le parc jouxtant le palais de justice, en face de l'abri de nuit "Ulysse", où les lits d'accueil sont en nombre insuffisant, voulaient-ils rappeler

Ils ont ensuite occupé les bancs du public dans la salle du conseil communal, où plusieurs interpellations se sont succédé. Tout d'abord, celle de la conseillère cdH Fabienne Manandise, rappelant que les tentes installées depuis début avril près du palais ont accueilli 221 nuitées, dans le même temps où 117 sans-abri sont répertoriés actuellement au CPAS de Charleroi. Elle a jugé que la majorité "ne manifeste aucune volonté de mettre en place un plan d'urgence".

Le conseiller Serdar Kilic (PS) a pour sa part estimé que le plan hivernal n'était plus approprié aux conditions climatiques, et il a suggéré de le réaménager, avec un maintien de 20 lits et des sanitaires appropriés. Il s'est interrogé sur l'existence de bâtiments communaux qui pourraient accueillir ces SDF.

Ancien président du CPAS et conseiller communal PS, Marc Parmentier a insisté pour sa part sur l'importance d'un travail d'accompagnement, au-delà du fait de donner un lit aux SDF.

Le bourgmestre Jean-Jacques Viseur (cdH) s'est également posé la question d'un possible déplacement, ou d'un allongement du dispositif hivernal.

L'actuel président du CPAS, Bernard Dallons (PS) a constaté que de nombreux illégaux voyagent de vile en ville et viennent à Charleroi, alors que leur hébergement relève du fédéral, pour autant qu'ils aient introduit une demande de régularisation. Pour le président du CPAS, il y a eu 30% d'illégaux occupant l'abri de nuit "Ulysse", normalement dévolu aux SDF pendant la première quinzaine d'avril et cette proportion était de 25 à 50% à l'Hôtel social de Lodelinsart.

S'il a évoqué à son tour l'éventuelle prolongation du dispositif hivernal, elle devrait avoir lieu dans toutes les grandes villes de Wallonie "pour éviter tout appel d'air vers Charleroi", a-t-il estimé, avant d'évoquer le projet de structure intégrée de 32 à 50 lits, destinée à accueillir les SDF mais aussi à mieux les suivre dans leurs problèmes de santé et/ou d'assuétude.

Il a également déploré les "sorties médiatiques" de la conseillère Manandise, membre de la majorité, avant de lui dire qu'elle avait agi "au détriment de l'image de la ville, de ses citoyens et des SDF".

Ces différentes interventions ont suscité à chaque fois des réactions diverses, avec sifflets ou applaudissements, dans une salle du conseil communal comble, une fois encore.

mercredi 23 avril 2008

Ethique et déontologie, j'interpelle


Ethique et déontologie, j'interpelle . Ci dessous copie de mon courrier.

Messieurs,

J'aimerais que vous vous prononciez sur les situations suivantes afin qu'elles ne puissent perdurer en l'état: Comme vous le savez les conseillers communaux perçoivent des jetons de présence pour les diverses commissions ayant lieu la semaine précédent le conseil communal.

Pour ce faire ils doivent signer le cahier de présence de chaque commission, celles-ci sont prévues en demi-heure. 1-Il vous faudrait revoir la situation en effet des conseillers arrivent 20 minutes aprés le début de la commission ou plus et signent le cahier?

Il serait utile de changer les dispositions en la matière, exemple après 10 minutes de retard le jeton n'est pas perçu! De même le conseiller devrait assister à la commission jusqu'à la fin de celle-ci.

2-De plus, parfois lors d'une commission il n'y a aucun point à l'ordre du jour du conseil communal et de ce fait les conseillers présenst signent le cahier pour aucune prestation, plusieurs fois déjà j'ai refusé de signer dans ces conditions, j'ai même assisté lors d'une commission à la signature de ce cahier dans le couloir de la maison communale.

3-Il me paraît plus qu'urgent que le comité de déontologie et d'éthique puissent prendre des décisons et modifier la rénumération de fait des conseillers communaux lors de ces commissions.

mardi 22 avril 2008

Les grandes dépenses inutiles de l ICDI


Légende de la photo:Chaussée de Bruxelles ( ancien bâtiments action 21)Le seul bâtiment ICDI qui affiche A VENDRE.

Incroyable et pourtant tristement vrai, pendant que des carolos dorment en rue, pendant que des travailleurs rament pour survivre l'intercommunale fait très fort...

Voici les bâtiment de l'ICDI,entièrement vides et restaurés depuis plus de deux ans.

Ces superbes immeubles sont toujours chauffés et coûtent la bagatelle par immeuble de minimum DIX MILLE EUROS par an, je vous invite à passer les voir, vous verrez ces superbes demeures truffés de caméra de surveillance ah oui...Il faut aussi payer des personnes pour veiller à la sécurité.

Adresse des biens de l'ICDI:
Chaussée de Bruxelles ( ancien bâtiments action 21)
Rue de la vielle place à Marcinelle ( ancienne école)
Rue Destré: Siège administratif culturel (Ere Cariat)
Rue des Haies ( deux pièces ONE)
Rue du Château d'eau ancien siège ICDI Montignies sur Sambre

Quelle honte, certains écoliers n'avaient pas de chauffage dans leurs classes, ils auraient pu être transférés dans ces locaux.

Qui dira encore qu'il n'y à pas de bâtiment libre à Charleroi ni même dans ses inter communales.

vendredi 18 avril 2008

Trafic de bûches à Charleroi: procédure disciplinaire



Le collège communal de Charleroi a décidé mardi d'entamer une procédure disciplinaire à l'égard des trois ouvriers du service « Ecologie urbaine » qui avaient été surpris à vendre des bûches élaguées à Charleroi, et cédées à un habitant de Montigny-le-Tilleul.

Ils avaient été surpris, par hasard, la semaine dernière, par la bourgmestre de Montigny-le-Tilleul, alors qu'ils circulaient, pendant leurs heures de service, à bord d'un camion du service élagage de la ville de Charleroi.

En attendant que se déclenche cette procédure disciplinaire, le collège communal a d'ores et déjà décidé de suspendre, en extrême urgence et à titre préventif, le responsable des trois hommes, qui faisait partie du trio surpris à Montigny-le-Tilleul.

lundi 14 avril 2008

Ils se sont dit OUI



Il y à quelques jours j'ai célébré un mariage extraordinaire, un amour de longues années concrétisé au sein d'un hôpital au service des soins intensifs.

Que d'émotions l'amour était tellement présent et tellement fort. Les infirmières avaient les larmes aux yeux, les témoins et moi aussi.

Je n'ai pas osé apporter le champagne, j'aurai dû, quel magnifique moment, superbe et triste aussi.

Ce jour dans cette chambre, sourires et bonheur pour quelques heures, quelques jours.

Un mariage que je garderai longtemps en mon coeur.

lundi 7 avril 2008

Nuits d'hiver sur le campement !



Ce week-end, le campement est resté au coeur de la Ville, c'est fabuleux, l'élan de solidarité de la population. Ah ! Si seulement ce superbe élan pouvait contaminer la politique communale :-) Les politiciens de Charleroi ne se bousculent pas, aucune visite depuis le départ des caméras au lancement de l'opération !

Paroles de Carolos :

- C'est incroyable, votre camp est bien plus propre que la ville...
- Ils sont bien ici....
- Merci de nous ouvrir les yeux...
- Je vous apporte du café pour vous réchauffer...
- Voici des pulls et vêtements chauds...
- Il y a tant de logements vides que fait Viseur...


Paroles d'enfants,

- Deux jeunes doivent prendre leur bus, en passant ils donnent le montant du trajet ils retourneront à pieds...

Merci à tous pour ces gestes de réconfort, ces moments de discussions que vous partagez avec eux le soir.

De nouveau, je constate qu'en trois jours les têtes se relèvent, mes amis reprennent confiance en eux, pourquoi ne sont-ils pas entendus par les autorités ? Cette nuit ils étaient 13 à être sur le carreau !

Le campement est installé en face d'Ulysse près du palais de Justice.

Parole de Sans-abri :

Fabienne, regarde à droite le palais de justice, regarde à gauche la construction du nouveau palais de justice, et regarde au milieu c'est nous, l'injustice !

samedi 5 avril 2008

Je campe avec mes amis de la rue


Depuis le PREMIER avril, Denis à installé son campement pour dire NON à l'exclusion des sans-abri! Non à la fin du plan hivernal. J'ai invité le prince Emmanuel de Savoie à prendre le petit déjeuner avec les sans-abri, il à offert 15 sacs de couchage pour mes potes de la rue, merci Emmanuel.

Ce sont 10 personnes qui sont hébergés sous les tentes chaque soir dans le parc en plein coeur de Charleroi, ce qui prouve bien l'insuffisance de lits d'accueils. Je peux vous dire pour dormir avec eux qu'on se les gèlent! C'est inadmissible cette inertie des autorités communales, régionales et fédérales.

Ce Week-end on annonce des températures de 0 à 5 degrés, en réponse à un sms envoyé ce jour lui demandant une réquisition d'immeuble, un hall de sport ou autre, un plan d'urgence tout simplement, la réponse plus que surprenante du Bourgmestre.

"Impossible de faire cela aujourd'hui il n'y a pas de fonctionnaires mais je verrai ce que l'on peu faire lundi. Il y a trop peu de places voir avec Di Biazzo " contrat de sécurité" ce qui peut être fait!"

Je lui réponds que lundi c'est trop tard depuis c'est silence radio! J'interpellerai le Bourgmestre et le président du CPAS ce 28 avril, si......On ne supprime pas une nouvelle fois mon interpellation..... Wait and see.... Une chose est certaine c'est que je ne me laisserai pas faire cette fois!

Je recherche une solution pour ce week-end . Devrons-nous nous mettre hors la loi pour qu'ils aient un toit? quel être humain mérite un tel sort? lers droits sont bafoués!

La ville se retranche derrière la fin du plan hivernal, le relais social organise pour ses travailleurs un verre de l'amitié pour la fin du plan hivernal!? Il n'y à vraiment pas de quoi faire la fête quand on sait que des personnes doivent dormir en rues , plus que jamais c'est l'indifférence qui tue!

Faudrait-il un mort en rue pour qu'ils agissent!

Et dire que nous avons un secrétaire d'état de lutte contre la pauvreté, l'actualité le concernant doit lui prendre plus de temps à répondre à ses divers problèmes d'éthique que de s'attaquer à ce fléau qu'est la pauvreté!

Il y à un travail phénoménal à accomplir via ce secrétariat alors vite il y à URGENCE! pour les sans-abri mais aussi pour les travailleurs précaires, les familles à bas revenus, la misère envahie notre pays.

Il faut absolument apporter des solutions très vite!.... Si... Nous pouvions connaître son buget pour lutter contre la pauvreté.... Nous aurions une idée des moyens que le gouvernement à décider d'accorder pour vraiment lutter contre cette misère galopante!

mercredi 2 avril 2008

La parole est d'argent, le silence est d'Or, certains conseillers valent de l'OR


Il y à quelques semaines les echevins étaient cotés par la presse voici dés lors leurs bulletins ( source: la Nouvelle Gazette)

Charleroi: les bulletins de nos politiques

Qui sont les bons élèves et les cancres du collège échevinal de Charleroi? Nous leur avons attribué un bulletin personnalisé après 8 mois de travail. Moyenne de l’équipe Viseur 1er: satisfaisant mais sans plus, ce qui vaut un 6 sur 10. Il faudra faire mieux en 2008.

Jean-Jacques Viseur (Bourgmestre, cdH): 6/10.
Compétence, enthousiasme et expérience sont de son côté mais il ne parvient pas à sortir la Ville de la paralysie administrative.

Paul Ficheroulle (1er échevin, PS): 6,5/10.
Une bête de travail dans un département difficile. Pêche parfois par excès de prudence.

Philippe Sonnet (Propreté, MR): 6,5/10.
Charleroi n’est guère plus propre qu’il y 8 mois mais il a mené une action volontariste et jusqu’au-boutiste dans le dossier de la pollution.

Eric Massin (Urbanisme, PS): 7/10.
Le meilleur élève. Il porte les projets des implantations commerciales. Il a une vraie vision politique pour sa Ville.

Latifa Gahouchi (Enseignement, PS): 6/10.
Quelques couacs ont émaillé l’année mais elle ne s’efface jamais et apprend vite.

Françoise Daspremont (Etat Civil, PS): 4,5/10.
Où en est la rénovation nécessaire de son département?

Laurence Wilgaut (Famille, PS): 4,5/10.
Une action trop discrète, trop peu productive.

Ornella Cencig (Commerce, MR): 4,5/10.
On est loin des espoirs placés en elle par son parti. La relance du commerce carolo passera par une action plus profonde.

Ingrid Colicis (Sports, PS): 6,5/10.
Beaucoup d’investissement dans un domaine considéré comme un piège. Seul hic: ses relations tendues avec le Sporting.

Antoine Tanzilli (Culture, cdH): 4/10.
L’échevin le plus invisible, il est le mauvais élève de la classe.

Bernard Dallons (CPAS, PS): 5,5/10.
Il a réglé le dossier des Restos du Coeur. Le CPAS carolo ne manque pas de boulot...


Pourquoi dans le même ordre d'idée ne pas dresser le bulletin des conseillers communaux?

Certains conseillers abattent un travail formidable, tant en questions écrites, questions d'actualités et interpellations, en participation active aux diverses commissions.

Par contre pour d'autres c'est le vide le plus complet! je comprends mieux dés lors l'adage " presse-bouton"!

Etre conseiller communal ce n'est pas simple vraiment pas, entre les décisions du collège, du bourgmestre et des chefs de groupes il ne reste pas beaucoup de place, mais le devoir d'un élu n'est il pas de se préoccuper pour Charleroi des Carolos au risque de déranger, d'être isolé, d'être interpellant ?

Je tiens absolument à rester authentique. "Quand on suit son coeur, on ne se trompe jamais". C'est beaucoup plus facile de se fondre dans le moule il est vrai , pour moi l'essentiel est de de garder son identité et de rester vraie.

MOI, je suis POUR le bulletin des conseillers communaux ainsi que l'évaluation du travail accompli par ceux-ci, l'idée est lancée. N'oublions pas que nous recevons des jetons de présence en tant que conseillers ( voir ma liste de mandats gratuits et rémunérés).

C'est clair que moi je ne me tais pas et ne le ferai jamais je ne suis pas prête de m'enrichir ( éclats de rires), quand bien même mes questions sont sucrées, éliminées, bazardées? A se demander pourquoi d'ailleurs....

je continue à mettre et remettre le couvert, le plus important n'est-il pas de donner une réponse claire aux personnes qui vous interpellent?.... Il ne suffit pas d'appartenir à un parti politique et de faire une campagne électorale, une fois élue il faut faire entendre sa voix et cela au bénéfice de tous les citoyens quelques soient les embûches internes.

Cette situation n'est pas l'exclusivité de Charleroi , elle doit se produire un peu dans tous les conseils communaux.

Un sujet plus que TABOU, je vais encore me faire pleins d'amis :-)

Ras le bol de l'effet Dallons! C'est quoi cette politique sociale..........


Hier soir, j'étais donc devant Ulysse, après le tirage des cartes pour savoir quel sans-abri aurait un lit pour la nuit, 10 personnes sans droits ni toit cette nuit! Je monte avec Denis les douze tentes qui logerons les sans-abri exclus du système dit social j'enrage, beaucoup de média présent, le président du CPAS également, il manque pas d'air!

La veille devant les sans-abri il leur promettait un lit à l'hôtel en cas d'exclusion, ce soir plus question ! On se fout de la gueule de qui? Ras le bol de l'entendre s'exprimer sur ce futur projet de centre pluridisciplinaire! les conseillers ne savent même pas ce qui il y à dans ce foutu dossier!

Dans la presse du jour il demande aux sans-abri de se rendre au CPAS, non mais je crois rêver, il y vont tous et sont suivi par des assistantes sociales!

Un représentant de son cabinet va me sortir la phrase suivante...

C'est la deuxième fois que je viens voir devant Ulysse la situation et ce n'est pas aujourd'hui que je pourrais me faire une véritable idée sur le nombre de sans-abri! Je lui dit que ces propos sont choquant que ces personnes sont bien réelles et vivent cette situation au quotidien! Finalement le social, et sa politique à Charleroi c'est un drôle de schmilblick, le serpent qui se mords la queue! Pendant ce temps des hommes dorment à la porte!!!!!!!!

De même le Président du CPAS se réfugie derrière les arguments suivants:

1- Charleroi n'est pas une commune riche , nous ne pouvons accueillir la misère du monde!
2- Si tant de sans-abri sont resté en rue hier c'est parce qu'ils viennent de Bruxelles, Mons Liège et Namur!

REPONSE DE LA CONSEILLERE A L ECHEVIN

Parmi les 10 sdf qui ont dormi sous tente 7 CAROLO! 1 de Liège et deux sans-papiers!

Revoyez donc votre copie m'sieu!

Politique sociale....Capitale sociale........... bla bla bla bla bla bla!

mardi 1 avril 2008

Demain nos noms peut-être grossirons la liste...


Ce soir dans tous le pays des sans-abri serons remis à la rue" fin du plan hivernal!"

Allons-nous accepter l'inacceptable? C'est l'indifférence qui tue.

Notre pays participe activement à l'effort internationnal pour éradiquer la pauvreté, nous devons le faire c'est une question de partage de richesse et de solidarité envers les pays qui en ont le plus besoin.

Que dire que notre pays ne sache déjà sur le sans abrisme, la France à su tirer son épingle du jeu suite à l'action Don Quichotte en proposant un plan digne de ce nom!

La Belgique quant à elle se contente d'abriter les sdf de décembre à mars! et puis c'est à L'uche!

Quand on est sdf on l'est pour plusieurs mois! hiver comme été!

Ce soir Denis Uvier éducateur de rue à Solidarités nouvelles dit NON au système, il se révolte, il est inconcevable de savoir que ce soir des hommes dormiront à la rue dans le froid!

Une nouvelle fois, il dressera des tentes dans le centre ville de Charleroi! Quinze personnes, peut être les connaissez-vous...Demain peut-être ce sera notre tour, agissons tous ensemble pour lutter contre la précarité galopante dans notre pays.

Je vous lance une idée soyez le parrain d'un sans-abri. Ne cautionnons pas ce refus de la misère et le manque de structures avec un réel projet d'accompagnement et d'insertion! Il suffit de bricoler, construisons enfin pour aider ces personnes à se relever!

Portable de Denis: 0472715718