mardi 29 avril 2008

Conseillère de la majorité OUI! Ce n'est pas une raison pour se taire...


Voici ci-dessous un article de presse paru ce jour dans le quotidien vers l'avenir, je vous laisse juger... Néanmoins, permettez-moi d'y ajouter un commentaire, ce n'est pas parce que je suis conseillère de la majorité qu'il faut se taire, d'ailleurs j'affirme ici que je ne le ferai pas, cela fait partie intégrante du rôle des conseillers, en gros faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais... J'assume entièrement mes sorties dans la presse.

Image de Charleroi... J'aurais agi au détriment de l'image de la ville, de ses citoyens et des SDF. Heureusement d'ailleurs si c'est cela agir au détriment des citoyens alors là autant vous dire que je continuerai!

Voici ce que dit aujourd'hui dans la presse Didier Albin dans l'article Conseillers: Cancres et bons élèves me concernant.

Marquage à la culotte:

A l'instar de Fabienne Janot-Manandise, qui revient bille en tête sur la politique sociale de la ville. C'est elle qui au cdH, a posé le plus de questions écrites souvent formulées sur le ton de l'impertinence, elle touchent à tout ce qui passe au travers des mailles du filet de l'aide sociale. La conseillère crie aussi quand il le faut. Souvent sur le même homme d'ailleurs... Avec elle c'est le président du CPAS Bernard Dallons qui en prends pour son grade.

Je réponds plutôt aux interpellations des citoyens n'est-ce pas là le rôle des conseillers communaux, si cela dérange c'est bien triste, c'est en tout les cas ma façon de faire de la politique citoyenne et de répondre ainsi aux personnes qui me sollicitent. Autant vous dire que suite à mon interpellation d'hier soir au Conseil Communal, je n'ai pas vraiment eu une nouvelle fois de réelle réponse à mon intervention!

Demain je publierai le texte complet de mon interpellation Fin du plan Hivernal "A luche"

Manifestation et interpellations sur les SDF à Charleroi:

Manifestations devant l'Hôtel de Ville puis interpellations dès le début du conseil communal: le problème des SDF a été au centre du débat, lundi à Charleroi, où les sans-abri ont une fois de plus insisté sur le manque de logements, singulièrement depuis la fin du dispositif hivernal, qui a entraîné la fermeture d'un abri de nuit situé à Châtelet.

Quelques dizaines de SDF se sont tout d'abord rassemblés devant l'Hôtel de Ville, dès avant que ne commence le conseil communal. Ils brandissaient des banderoles réclamant des logements, ainsi que des photos rappelant l'existence de bâtiments officiels vides, chauffés et gardés, ceux de l'intercommunale ICDI, en attente d'être vendus. Ils avaient également planté sur la place Charles II quelques-unes des tentes installées depuis le 1er avril dans le parc jouxtant le palais de justice, en face de l'abri de nuit "Ulysse", où les lits d'accueil sont en nombre insuffisant, voulaient-ils rappeler

Ils ont ensuite occupé les bancs du public dans la salle du conseil communal, où plusieurs interpellations se sont succédé. Tout d'abord, celle de la conseillère cdH Fabienne Manandise, rappelant que les tentes installées depuis début avril près du palais ont accueilli 221 nuitées, dans le même temps où 117 sans-abri sont répertoriés actuellement au CPAS de Charleroi. Elle a jugé que la majorité "ne manifeste aucune volonté de mettre en place un plan d'urgence".

Le conseiller Serdar Kilic (PS) a pour sa part estimé que le plan hivernal n'était plus approprié aux conditions climatiques, et il a suggéré de le réaménager, avec un maintien de 20 lits et des sanitaires appropriés. Il s'est interrogé sur l'existence de bâtiments communaux qui pourraient accueillir ces SDF.

Ancien président du CPAS et conseiller communal PS, Marc Parmentier a insisté pour sa part sur l'importance d'un travail d'accompagnement, au-delà du fait de donner un lit aux SDF.

Le bourgmestre Jean-Jacques Viseur (cdH) s'est également posé la question d'un possible déplacement, ou d'un allongement du dispositif hivernal.

L'actuel président du CPAS, Bernard Dallons (PS) a constaté que de nombreux illégaux voyagent de vile en ville et viennent à Charleroi, alors que leur hébergement relève du fédéral, pour autant qu'ils aient introduit une demande de régularisation. Pour le président du CPAS, il y a eu 30% d'illégaux occupant l'abri de nuit "Ulysse", normalement dévolu aux SDF pendant la première quinzaine d'avril et cette proportion était de 25 à 50% à l'Hôtel social de Lodelinsart.

S'il a évoqué à son tour l'éventuelle prolongation du dispositif hivernal, elle devrait avoir lieu dans toutes les grandes villes de Wallonie "pour éviter tout appel d'air vers Charleroi", a-t-il estimé, avant d'évoquer le projet de structure intégrée de 32 à 50 lits, destinée à accueillir les SDF mais aussi à mieux les suivre dans leurs problèmes de santé et/ou d'assuétude.

Il a également déploré les "sorties médiatiques" de la conseillère Manandise, membre de la majorité, avant de lui dire qu'elle avait agi "au détriment de l'image de la ville, de ses citoyens et des SDF".

Ces différentes interventions ont suscité à chaque fois des réactions diverses, avec sifflets ou applaudissements, dans une salle du conseil communal comble, une fois encore.

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