jeudi 19 mars 2009

Il reste 80 jours avant les élections


A n'en pas douter à Charleroi en juin 2009 nous aurons encore des changements d'échevins....Une fois de plus! Quand on aime on ne compte pas n'est-ce pas....

Au vu de la composition des listes électorales régionales, nous pouvons bien imaginer le retour de Vancau junior à un échevinat, les sports peut-être.... L'échevine des sports étant première suppléante!!

Combien de glissements y aura t'il entre la commune et la région? La question reste posée.

C'est vraiment se moquer de l'électeur, entre ceux qui se présente à des places élligibles et qui annonçent qui ne siègeront pas, ceux qui ne peuvent pas cumuler et devront faire un choix entre leur échevinat ou celui de devenir député régionnal, il y à gros à parier que bien des collèges changeront en juin.

Comment voulez-vous que les citoyens s'y retrouvent, ils votent pour des personnes qui ne siègeront pas, verront de nouveaux députés (suppléants) élus qu'ils ne connaissent pas!

C'est se moquer du peuple! Cela à de don de m'énerver au plus haut point!

Au secours, Van Cau (Jr) revient !
ISABELLE SAUSSEZ Le Soir
samedi 14 mars 2009, AU CASSE-TÊTE de la confection de la liste PS pour les régionales s’ajoute le retour prévisible du « fils prodige ».

Philippe Van Cauwenberghe, échevin ? L’idée affole le landerneau socialiste et certains échevins, qui craignent de devoir céder la place à l’« héritier » d’un clan décrié.
La confection de la liste socialiste carolo en vue des prochaines élections régionales s’assimilait déjà à un véritable casse-tête pour les décideurs que sont Paul Magnette et Elio Di Rupo. La coïncidence des calendriers judiciaire et politique vient encore perturber le jeu… et les enjeux.
Cette semaine, on apprenait en effet que la justice pourrait sceller le sort de Philippe Van Cauwenberghe avant le 7 juin prochain. Si l’affaire n’est pas reportée et si elle aboutit à un non-lieu, sans être frappée d’appel du parquet.
Son dossier sera évoqué le 27 mars devant la Chambre du Conseil de Charleroi. Inculpé pour une affaire de menaces à l’encontre d’un adversaire politique, l’échevin fraîchement nommé avait été contraint à la démission en juin 2007. S’il est blanchi, il pourrait revendiquer son retour au sein du collège carolo.
Et il le fera. « Je n’ai jamais caché mon intention de réintégrer le collège, dit-il. Pour moi, les choses étaient claires et continuent de l’être : si je suis blanchi, je retrouve un poste d’échevin. »
L’homme peut se targuer d’avoir récolté, en 2006, pas moins de 3.140 voix, soit le cinquième meilleur score de la liste PS.

A l’époque, le tuteur Paul Magnette avait soutenu le retour de « l’enfant prodige » en cas de blanchiment ou d’acquittement par la Justice. A l’heure où le scénario pourrait se concrétiser, le discours est moins franc. « Paul Magnette souhaite se concentrer sur la confection de la liste et ne veut pas commenter des dossiers judiciaires », annonce l’attaché de presse du ministre du Climat.
Le défi à relever pour Paul Magnette est énorme : mettre sur pied une liste solide capable de séduire l’électeur tout en envisageant la possibilité d’un retour de Philippe Van Cauwenberghe au sein de l’exécutif carolo, sans oublier de se projeter dans la perspective des élections communales de 2012.
Or, à l’exception de Bernard Dallons, qui ne bénéficie pas du soutien du boulevard de l’Empereur, aucun échevin ne s’est porté candidat à la candidature. Et pour cause : Paul Ficheroulle s’est autoproclamé candidat bourgmestre. Eric Massin lui conteste ce titre.
Latifa Gahouchi veut poursuivre son action dans le secteur de l’Enseignement. Ingrid Colicis, qui a succédé à Philippe Van Cau au département des Sports, refuse d’être « l’échevine par intérim ». Bref, la perspective de devoir céder son échevinat n’enchante personne, quelle que soit la motivation. Et énerve.

Et ces déchirements internes au PS font mal à la tripartite. « Il n’y a pas un PS, mais trois ou quatre », confie un membre de l’exécutif. La perspective des prochaines élections révèle au grand jour les tiraillements internes d’un parti qui se (re)cherche.
Entre son lot d’élus qui voudraient en être, mais dont on ne veut pas et ceux qui s’accrochent à leur mandat scabinal, mais qui risquent de figurer sur la liste, il y a de quoi perdre la tête. Ainsi le dernier collège communal a donné lieu à une improbable scène de ménage de 45 minutes entre élus socialistes. « J’ai craint qu’ils en viennent aux mains, tellement l’ambiance était tendue », commente un observateur averti.

Dans cet innommable imbroglio, Philippe Van Cauwenberghe affirme, lui, sa seule volonté de réintégrer l’exécutif. « Je ne vais pas faire la fine bouche et réclamer l’une ou l’autre compétence », commente-t-il, non sans égratigner au passage le bilan de l’actuelle échevine des sports, Ingrid Colicis qu’il juge « trop conflictuelle ».
« Les noms qui figureront sur la liste et, dans trois mois, les résultats électoraux donneront plus d’indications sur mon avenir au sein du collège. » A l’heure d’écrire ces lignes, les noms de Latifa Gahouchi, Eric Massin et Françoise Daspremont circulaient avec insistance. Sans qu’on sache qui occupera une vraie place de combat et qui défendra les intérêts carolos à Namur.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour moi, si ton père a fauté la faute ne se transmet pas de génération en génération, si?