lundi 29 octobre 2007

Parlons loyers....


De plus en plus souvent le prix du loyer représente pas loin de quarante pour cent pour les bas salaires.

Ne parlons même pas de l’achat d’un logement en région bruxelloise par exemple, au vu de la hausse continue des logements en vente même la classe moyenne éprouve des difficultés à devenir propriétaire de son logement.

En Belgique le marché locatif représente près de 20/100 des logements.
Nous comptons 515.000 propriétaires bailleurs.

Selon les statistiques des finances, le profil des propriétaires est pour la plupart , une personnes âgée , ancien indépendant de la classe moyenne qui à investit dans l’immobilier, pour celui-ci il s’agit d’une pension parallèle.

Il faut constater que la hausse des loyers permet aux propriétaires d'exclure les plus précaires. Les propriétaires ne sont pas taxés par l’impôt sur les loyers. Néanmoins ils sont taxés fortement. Comment répartissent-ils cette hausse souvent par le loyer demandé et donc in-fine ce sont les locataires qui payeront ce surplus de taxation.

Nous devrions instaurer un loyer de référence, Le référant est le cadastre, nous pourrions de cette manière réguler le marché locatif, il faut savoir que depuis 32 ans il n’y a pas eu de péréquation cadastrale.

La situation aujourd’hui pour les 515.000 propriétaires bailleurs de Belgique et leurs locataires:

1- Pour les locataires le loyer est trop cher.
2- Les propriétaires ont de bonnes raisons pour augmenter leurs loyers.
3- Propriétaires, locataires... Ca va mal!

Nous devrions augmenter l’offre du marché locatif, si on crée la rareté les prix flambent.

Idées:

1- Taxer les loyers des propriétaires bailleurs d'un pourcentage sur le loyer, en Belgique nous taxons tout les revenus de la même manière.

2- Le marché locatif pourrait davantage se développer si on taxe le loyer, plus le propriétaire entretien son immeuble plus sa quote-part pourrait “ être déductible des taxes du loyer”. L'agent de quartier devrait avant tout s'assurer que le propriétaire possède bien un permis de location," ces deux mesures pourront lutter efficacement contre les logements insalubres"

3- Pour les propriétaires bailleurs, des travaux d’entretien avec factures déductibles de la taxe loyer.

4- Obligation d’enregistrement du bail avec le montant du loyer.

5- Nous pourrions imaginer un rendement épargne immobilier locatif en y ajoutant des incitants fiscaux, utiliser l’impôt pour valoriser les rendements, de cette façon augmenter l’offre locative et en faire diminuer le coût du loyer pour les locataires.

6- Augmenter l’offre également via l’ AIS, ce qui sécurise le propriétaire face au locataire. Mettre en place pour les plus précaires une “allocation loyer”

7- Il faut mettre des loyers de référence, c’est faisable, c’est le travail du cadastre, cela permettra une auto-régulation du marché.

Pourquoi ne pas commencer à mettre en place ce loyer de référence via tout les logements sociaux, c’est un premier pas il inciterait à aller vers la même procédure pour le privé.

Pourquoi ne pas lancé en Belgique une loi contre les expulsions en hiver.

Une loi dite "d'hiver", qui interdirait les expulsions entre le 1er novembre et le 15 mars, de chaque année.

"le prix des loyers et la difficulté à payer ceux-ci touchent de plus en plus de familles, nous assistons à une une lente mais inexorable dérive sociale. La hausse des procédures est étroitement liée à l'augmentation du coût des loyers et des charges locatives (électricité, gaz, etc.)

Les catégories frappées d'expulsion sont de plus en plus nombreuses. Les travailleurs pauvres, les plus de 60 ans, les femmes seules, les jeunes et les personnes en perte d'emploi deviennent eux aussi victimes d'une pression financière qu'ils ne peuvent plus assumer.

"Au regard de cette situation dramatique et afin d'éviter un engorgement des tribunaux administratifs", Il nous faudrait mettre en place divers outils au niveau fédéral . Pour éviter les expulsions en période hivernale “Celle-ci n'existe que pour les logements sociaux bruxellois”.

Une bonne politique de prévention permettrait de réduire sensiblement le recours à la pire des solutions “l’expulsion pure et simple”.

vendredi 26 octobre 2007

Règlement de police relative à la mendicité à Charleroi, la police hors la loi?

Voici en quelques mots, l’ordonnance de police qui devrait-être remise à toute personne pratiquant la mendicité à Charleroi.

Madame, Mademoiselle , Monsieur

Vous avez été trouvés vous livrant à la mendicité ou la mendicité déguisée.

Pour votre information, voici “ le règlement de police relatif à la mendicité” de la ville de Charleroi ainsi que la liste des diverses associations et organismes pouvant vous venir en aide.

Je vous prie d’agréer l’assurance de mes sentiments distingués.

je ne vous citerai que quelques articles de ce fameux règlement et notamment l’article 9 alinéa 3:

9.3 Pour des raisons de sécurité et de commodité de passage, il est interdit de mendier sur les voiries dont la largeur est inférieure à 5 mètres.

C’est cet article précisément que veux revoir le règlement de police, pour chasser les mendiants qui font la manche sur le pont reliant la gare de Charleroi à la ville basse.

Article 13: Il est précisé que chaque personne se livrant à la mendicité recevra par la police ce règlement en main propre ainsi que la liste complète des diverses associations pouvant leur venir en aide....Je peux vous assurer qu’aucune personne ne reçoit ce règlement, les travailleurs sociaux ne le possèdent pas non plus.

Le chef de police n’a pas encore amendé cette ordonnance interdisant la mendicité sur le pont et pourtant on les fait déguerpir? La police hors la loi?

Un peu d’humour dans ce règlement à l’article 12, règlement qui comporte 16 points:
Les contrevenants aux dispositions du présent règlement seront punis d’une amende administrative de 60 euros!

Je tiens à la disposition de toute personne le dit règlement de police relatif à la mendicité.

jeudi 25 octobre 2007

Gaz : Wallonie 30.000 foyers menacés de coupure "Lu dans la presse du jour"

A Charleroi, plusieurs centaines de foyers sont en danger, des centaines de familles risquent des coupures de gaz, avant le 15 novembre!

La libéralisation des marchés a un prix pour les consommateurs que nous sommes:
Augmentation de 15% des prix de l’électricité!
Augmentation de de 13 à 20% du prix du gaz!

Le prix du mazout n'en fini pas d'augmenter. Son prix maximum augmentera à nouveau demain de 0,0280 centimes pour atteindre 1,1580 euro le litre et ainsi égaler le record de septembre 2005.

La vie est trop chère, les petits revenus( et de plus en plus d'autres), ne peuvent plus faire face aux coûts de la vie, et pourtant nous parlons ici de besoins fondamentaux!

Faisons un petit retour en arrière, des prix en francs belges des biens et services de première nécessité et comparons-les aux prix en Euros. On constate que les prix ont explosé plus que doublé en quelques années, elles ne correspondent plus aux ressources financières et aux dépenses réelles des ménages.

Exemple tout bête: le coût à présent de 5 kg de patates? entre 4.00 et 5 euros! (entre160 et 200 fb) ! ... La pomme de terre fait partie de notre alimentation de base. A ce prix cela en devient presque un luxe!

Nous pouvons constater que depuis quelques années c'est la liberté complète au niveau des prix ( énergies). Et pendant ce temps les salaires eux sont gelés! (combien de petits salaires d'à peine 1000 euros, contrats précaires APE etc. Et pour les plus précaires un revenu de moins de 850 euros mensuel, comment voulez-vous qu'ils y arrivent, c'est une bataille quotidienne pour la survie ou chaque centime d'euro compte... Essayez de penser à ce que vous ne pourriez plus faire avec un revenu de 820 euros....

Notre pouvoir d'achat diminue de jour en jour. Le bien être des gens est de plus en plus au ras des pâquerettes. La politique devrait se pencher sur ce dossier très très vite! Il faudrait revoir l'indexation des salaires à la hausse, actuellement les prix de consommation de premières nécessité flambent, alimentation, gaz, électricité, loyers.... La libéralisation de ces marchés fait énormément de dégâts dans le budget des familles.


Lutter davantage contre la pauvreté.

1. Mettre sur pied un plan pluriannuel ambitieux d’actions de réduction de la pauvreté comprenant des objectifs clairs et des évaluations externes constantes et ayant une portée transversale dans un grand nombre de matières (familles, politiques sociales, emploi, etc.).

2. Revaloriser prioritairement les minima sociaux afin qu’ils soient tous fixés au minimum au-dessus du seuil de pauvreté et réaliser une véritable liaison au bien-être des allocations sociales et des plafonds de rémunérations qui servent de base à leur calcul, en les faisant évoluer dans la même proportion que les rémunérations des travailleurs.

Aujourd’hui, par exemple, les minima de pension et la garantie de revenus aux personnes âgées sont toujours inférieurs au seuil de pauvreté !


Mener une véritable politique sociale de l’énergie au niveau fédéral

1.Continuer de plaider pour la mise en œuvre d’une véritable politique sociale de l’énergie, qui ne serait plus basée exclusivement sur des aides ponctuelles et des opérations « one-shot », mais bien sur une politique d’aide structurelle permettant à l’ensemble des citoyens, et en priorité aux plus démunis, d’accéder aux investissements nécessaires (isolation, chaudières de qualité,…) pour réduire et maîtriser à long terme leur(s) facture(s) énergétique(s).

A cet égard, le cdH continuera prioritairement à se battre pour un renforcement du Fonds social Mazout, pour une harmonisation des mécanismes d’aide qui coexistent actuellement et pour le développement de mécanismes de tiers-investisseurs accessibles à tous.

Maraude dans le bas de la ville... Balade dans le quartier chaud


Après avoir assisté à une conférence sur le logement, organisée par le MOC. Comme presque tous les soirs je pars en maraude, c'est à dire passer une heure ou deux en rue, écouter, observer, partager...Ce soir je vais dans le quartier de la prostitution, pas très à l'aise je l'avoue, pas facile pour toutes ces femmes, certaines sont surprises de ma visite ou simplement de mon bonsoir. Pour beaucoup c'est un sujet tabou.

J'y vois un peu de tout, des femmes sdf se prostituer notamment. Des personnes en errance, j'ai rencontré aussi ces deux sdf qui dorment sous une tente sous les ponts de Charleroi...

Charleroi respire la pauvreté c'est terrible, c'est certain la journée, si on se promène au Boulevard Tirou on ne peut s'imaginer une telle précarité!

Dur dur d'être conseillère communale... Je conçois mon mandat à la commune comme cela, en quelque sorte faire de la politique citoyenne, être sur le terrain est essentiel pour relater les vraies réalités de notre ville, des habitants les plus fragilisés.

Mais être conseillère communale active c'est aller au charbon, c'est pas toujours évident , les échevins ne sont pas trop intéressés par cet état des lieux! Ce n'est pas grave, je remettrai le couvert encore et encore, parfois je dois vous le dire, je me sens tellement en décalage avec eux, comme si un mur se dressait entre nous, et quelque soit le chemin que je prends, ce mur est devant moi. Je suis cataloguée comme "électron libre", " autodidacte", "'emmerdeuse"( rires).

Heureusement il y à des bons côtés également en tant que conseillère communale parfois sur un coup de fil je peux régler des petits problèmes pratiques pour les Carolos.

Je vais aussi visiter un véritable taudis, la problématique du logement à Charleroi est énorme, entre les marchands de sommeil, les boîtes aux lettres fictives et les logements insalubres, il y a du boulot!

L'échevin en charge du logement fait la chasse aux propriétaires qui louent sans permis de location c'est une bonne chose.

Seulement voilà, pour le locataire c'est la catastrophe, l'immeuble sera fermé si le permis n'a pas été accordé, le locataire a peu de temps pour trouver un nouveau logement, il sera envoyé à l'AIS, Agence Immobilière Sociale, qui ne dispose pas assez de logements, et donc les locataires retomberont dé facto dans d'autres logements ( chers et souvent en mauvais état)

La ville devrait dans ces cas précis " expulsion pour insalubrité ou expulsion pour non conformité au permis de location": avoir une obligation de reloger les locataires!

Finalement, les locataires eux sont pénalisés deux fois, alors qu'ils ne savent pas quand ils louent que leurs propriétaires ne possèdent nullement le permis de location en bonne et due forme!

Demain, je vais visiter un logement situé dans les caves d'un immeuble....Je vous raconterai...

Des actes plus que des mots, c'est ce que je suis et revendique.

mercredi 24 octobre 2007

Seringues usagées débats au conseil communal



J'ai interpellé le Bourgmestre à ce sujet au conseil communal de ce 22 octobre. Pas de réponse précise quant à ce ramassage, si ce n'est que de temps en temps elles seront évacuées ??? Comment un enfant trouvant une seringue usagée en rue, pourrait-il connaître le numéro de téléphone du comptoir de seringue? Une meilleure information devrait être faîte par la ville concernant ce service de prévention. En tout état de cause, pas de solution immédiate pour assurer la sécurité des Carolo. Cette photo je l'ai prise en plein coeur de Charleroi ce 2 octobre!

Petits conseils si vous trouvez une seringue usagée:

Dé�couvrir une seringue usagée peut provoquer des inquiet�tudes. Pourtant vous ne risquez rien si vous prenez certaines pr�écautions.

1- Ne remettez jamais le capuchon sur l'aiguille.

2- Attention !� ne pas toucher l'aiguille.

3- Ramenez la seringue dans une pharmacie ou un lieu de pré�vention. (comptoir de seringue Coordonnées : rue d’Angleterre, 10 – 6000 Charleroi Tél. 071/ 30 37 39.)

4- Ne jetez jamais la seringue dans une poubelle.

5- Ne manipulez pas non plus le maté�riel annexe car il peut cacher une seringue.

Marche à� suivre en cas de piqu�re:

1- Té�l�éphonez et pré�sentez-vous, si possible avec la seringue et /ou la personne qui l'a utilis�ée, imm�édiatement à� l'h�ôpital le plus proche.

2- Un mé�decin é�valuera avec vous les risques de contamination (sida, h�patite B et C), la né�cessité� d'un traitement (prophylaxie anti-VIH ou autre) ou é�ventuellement un rappel de t�étanos, et les pr�écautions à� prendre dans votre vie quotidienne.

Si vous êtes chargé du ramassage de déchets sur les lieux publics, ne serrez jamais les sacs poubelles entre vos mains ou contre vous, car vous pourriez également vous piquer. Faites également attention aux corbeilles disposées dans la rue. Aucun gant n'est totalement efficace pour éviter une piqûre, mais n'hésitez pas à mettre des gants suffisamment épais ou à utiliser une pince adaptée, afin de limiter les risques.

Ci-dessous un article de presse concernant l'interpellation de ce 22 octobre.

CHARLEROI Conseil communal
Capitale belge de la drogue ?

Les seringues usagées jonchent le sol carolo par centaines . Le débat sur la lutte contre les drogues a été relancé au Conseil communal.
On dénombre quelque 70000 seringues distribuées à pas moins de 400 personnes en 2006 par Carolo rue, un service itinérant qui propose aux toxicomanes des seringues saines en échange de leurs usagées. 74 % de ces ustensiles ont pu être récupérés par Le Comptoir dont la mission est similaire et 8 % ont été ramassés par ce service, une partie a été détruite.

13 % restent toutefois dès lors en circulation. Voilà les chiffres édifiants présentés par le bourgmestre Jean-Jacques Viseur lors de la séance du Conseil communal de lundi soir.

Le bilan est lourd et ne manque pas d'inquiéter plusieurs conseillers communaux. D'où l'objet de l'interpellation de Fabienne Manandise. Fortement présente sur le terrain, la cdH n'en est pas à sa première dénonciation. «Début octobre, j'avais découvert pas moins de 200 seringues usagées, des cuillères et des bouteilles d'ammoniaque à même le sol près du Palais des Beaux-Arts et sur les passerelles menant vers la Géode et le Palais des Expositions. Ces seringues ont été évacuées... mais en partie uniquement».

Ce qui pousse la conseillère communale à s'interroger sur l'efficacité du ramassage et surtout sur les conséquences dramatiques qui pourraient frapper les citoyens.

Faut-il rappeler qu'à Anvers, un enfant de huit ans s'est contaminé en jouant avec une seringue infectée par le virus HIV?

Consommateurs en pleine rue du centre-ville
Pour l'heure, Charleroi ne compte pas encore de pareilles victimes mais la situation dépasse déjà l'entendement : «On rencontre à toute heure de la journée des toxicomanes en train de consommer de la drogue en intraveineuse», poursuit Fabienne Manandise que le conseiller communal PS Serdar Kilic rejoint : «Le coeur de la ville est un lieu de consommation au vu de tous. Il serait intéressant d'organiser une concertation de tous les acteurs de première ligne afin de garantir la répression, la prévention et la thérapie».

Selon le bourgmestre, la plate-forme de concertation existe déjà. «Charleroi est l'une des villes les plus investies en matière de prévention contre la drogue. Ceci dit, il faut reconnaître que les opérations de ramassages sont régulières mais non permanentes».

Jean-Jacques Viseur rappelle également que «Les travailleurs ne sont pas des agents de propreté et que ces derniers ne sont pas qualifiés pour le ramassage de seringues. Il faut donc inviter nos citoyens à prévenir le Comptoir en cas de dépôt de seringues».

Création d'un «shoot-room»
Des pistes de réflexion émergent face à cette situation alarmante. La conseillère communale cdH propose la création d'un centre sécurisé de consommation. Un «shoot-room» en quelque sorte. Elle s'en explique : «Ce n'est certainement pas la panacée mais autant aller au bout de la prévention et cessons l'hypocrisie».

Selon le bourgmestre, cette solution n'exclut pas les risques de contamination. «Et puis, je ne voudrais pas que Charleroi devienne la Mecque belge de la drogue», ajoute-t-il. Les avis semblent pour le moins partagés.

Reste la proposition des Verts par la voix de leur chef de groupe, Xavier Desgain qui estime que le dispositif actuel n'est plus adéquat : «Nous pensons qu'il serait intéressant de remettre en question la politique actuelle et d'adapter le dispositif pour le rendre plus efficace».

Lina FIANDACA

mardi 23 octobre 2007

Tu trouveras deux couvertures sous le buisson!

Le plan grand froid a été annoncé à Charleroi la semaine dernière par une conférence de presse, la date du plan grand froid du 1 décembre au 31 mars inclus! aujourd'hui on fait quoi?

Comme très souvent, ce soir je me trouve devant les portes de l'abri de nuit pour sans-abri au coeur de Charleroi. Il fait froid, vous avez vu comme les températures sont froides, cette nuit nous serons encore sous 0 degrés!

Il y à du monde, une femme sera emmené vers les urgences elle est malade c'est un travailleur social de Carolo- Rue qui l'accompagnera . Huit hommes entrent sans tirage de cartes cette fois, un autre jeune homme quant à lui désire aller se faire consulter il est malade, il va se rendre également aux urgences, deux autres femmes trouveront un abri pour la nuit à Ulysse. Ces dix personnes pourront passer la nuit au chaud ouf! Ainsi que huit hommes à Lodelinsart. Que se passera t-il pour ces deux personnes qui sont aux urgences, si l'hôpital ne les gardent pas pour la nuit?

Un dixième arrive, Ulysse est complet, le dortoir de Lodelinsart aussi! on lui donne des tartines, et du haut du balcon on lui donne l'adresse d'un buisson dans une ruelle prés d'un parc?... De ce balcon un sdf par solidarité donne un tuyau à celui du bas, J'écoute attentivement... Tu trouveras deux couvertures sous ce buisson! il dormira donc en rue ce soir quelque part dans un parc...A l'abri des regards...Dans le froid.

Les travailleurs sociaux des centres 'accueil de nuit" font un boulot extraordinaire il est vrai, j'en profite ici pour les féliciter, ils sont formidables . Ils manquent cruellement de moyens humains, de structures,ils ne peuvent accueillir une personne supplémentaire les structures sont pleines !

Ce jeune sdf ne râle même pas, a t-il le choix d'ailleurs ... On éduque bien les sdf à Charleroi! Si ... il fait une scène il risque d'être exclu pour quelques jours des centres d'hébergements! Il n'y à rien pour lui! Oups si si... deux couvertures planqués prés d'un parc!!!!

Deux couples attendent devant le volet fermé, d'anciens sdf, ils ont un logement depuis peu mais pas de quoi se nourrir chaque soir, ils viennent donc recevoir du pain, de la confiture, du lait et un peu de sucre!

Je sais aussi que d'autres SDF dorment sous tentes sous les ponts de Charleroi! ..... d'autres dans des squatts...des garages...

C'est quoi cette politique tellement inhumaine?, tellement bien enfermé dans son carcan administratif, ? Ils ne s'imaginent même pas ce qui se passe dans leur ville pour les plus pauvres!

Comment voulez-vous que je reste calme face à ces situations, j'ai juste envie de hurler ma rage, mon incompréhension du système, mon écoeurement!

Par ces billets de mon blog, je vous relate la réalité de ces plus démunis, je ne peux pas rester muette face à ces drames qui se jouent chaque soir.... Ma nuit sera encore très agitée , comment dormir en paix et au chaud quand d’autres n’ont même pas ce droit élémentaire.

N'oublions pas que les sans-abri ne sont que le sommet visible de l'iceberg de la pauvreté!

Voici un article de presse relatant ce plan grand froid;..
CHARLEROI
Un plan «grands froids»... gelé ( Vers l'Avenir)

Pas de grands changements ni de grands moyens pour le nouveau plan «grands froids». Il sera cependant maintenu dans sa totalité. Le plan hivernal sera reconduit dans sa totalité. C'est ce qu'a affirmé, hier, la coordinatrice du Relais social, Suzanne Huygens. Ce dispositif mis en place par le relais et ses différents partenaires vise à augmenter et à améliorer les conditions d'accueil pour les sans-abri.

L'accueil de soirée débutera le 19 novembre et s'achèvera le 21 mars. La capacité d'hébergement de 35 lits passera, comme l'an dernier, à 50 places disponibles. On dénombre 14 lits au centre Ulysse, 9 à Lodelinsart et 12 au Triangle.

«L'abri de nuit de Châtelet que nous avons ouvert l'an dernier, sera maintenu. Il offre une capacité d'accueil de dix lits», poursuit la coordinatrice. On compte également six places au SASS et un lit d'urgence dans trois maisons d'accueil.

Le tirage au sort maintenu en cas de pénurie de lits

Pour les personnes dans le besoin qui recherchent cependant une solution moins précaire, ils pourront bénéficier de lits d'urgence à l'hôtel et disposeront d'un accompagnement concerté entre plusieurs structures sociales de la ville. En cas de pénurie de lits, ceux-ci sont attribués par tirage au sort. Une situation que déplore Bernard Dallons, le président du Centre public d'action sociale, mais qui va se poursuivre.

L'accueil en journée sera également assuré par plusieurs ASBL comme Le Rebond, Faim et Froid, le Resto du coeur, Le Comptoir ou encore Icar. Un réseau de travailleurs sociaux issus de Carolo Rue, Solidarités Nouvelles et du DUS se partageront le travail de rue, diurne et nocturne.

Consultations médicales
La grande nouveauté de cette année est consacrée aux soins de santé. Depuis le mois d'août, le Relais Santé organise des permanences d'accueil au centre Ulysse les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12 h 30 à 18h. Des consultations médicales sont également prévues le mardi, jeudi et vendredi, de 13 à 15h. «L'objectif est d'encourager les structures médicales à prendre en charge les plus démunis. Certains ont accepté en demandant en contrepartie qu'un accompagnement social et psychologique soit garanti», explique la coordinatrice.

Face à ce bilan, on constate un... gel du dispositif «grand froid». Bien que le président du CPAS salue activement le travail des acteurs sociaux. Il ne s'agit évidemment pas de remettre en question leurs efforts, mais plutôt le manque de moyens disponibles... au sein de la capitale sociale de la Wallonie.

Et la libéralisation du secteur énergétique ne va pas améliorer la situation. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir mené des actions concrètes autour de la précarité. L.Fi.

Mon gros coup de gueule!"Trop is te veel" au moyen age on les tatouaient du M de mendiant, Aujourd’hui à Charleroi on les chassent du M de MISEREUX!

Trop c’est trop! au conseil communal d’hier soir à Charleroi pour la énième fois on revient sur la mendicité, elle dérange, bouscule, fait mauvaise image pour Charleroi. La belle affaire! chassons donc les plus pauvres cela donnera bonne conscience aux plus riches !

Excusez du peu...Vu le magot engendré par le CPAS de Charleroi, qui rappelons le se chiffre à plus de 7 millions d’euros!

Si seulement ce tésor prévu pour l’aide sociale pour les plus démunis avait été utilisé pour lutter contre la précarité et le sans-abrisme correctement, nous n’en serions pas là!, mais non le CPAS à thésauriser! On parle même du magot de la régie des marchés 3 millions d'euros et aujourd'hui dans la gazette d'un autre petit trésor à la police de 5 millions d'euros?

Alors OUI! je pousse un grand coup de gueule à l’heure ou toute l’actualité se focalise sur BHV, ou sur la possible date d’un futur gouvernement...

Des gens ont FAIM ET FROID! Ces sans voix, ces laisser pour compte , ceux qui vivent en rue et n’ont d’espérance que la plus rapide issue qui mettra FIN à leur vie miséreuse... Oui! et font tout pour se détruire un peu plus vite... dans l'indifférence générale! D'ailleurs à la sortie du Conseil Communal , rue de Chavannes je rencontre un homme qui se met à l'abri , ce soir il dormira dehors, quelle honte! cela me fait mal trés mal.

Denis Uvier l'éducateur de rue de Solidarités Nouvelles qui travaillent sans relâche auprès des sdf via le 32/12/12 lui apportera une couverture.

Le bourgmestre défends cette interdiction? Humaniste dites vous...Jusqu'où? l’image de la ville est en effet importante pour la nouvelle tripartite! Il faut absolument créer une nouvelle image positive, constructive, financière! eh oui!!! A Charleroi, les clichés sont négatifs! la faute à qui? Le bourgmestre chef de police va dés lors élargir l'ordonnance de police qui amendera une interdiction de mendicité sur le pont reliant la gare à la ville basse.

A quel PRIX vont-ils faire cela? au prix des droits fondamentaux des plus démunis? moi , je ne serai jamais complice de cette chasse aux sorcières! Utilisons donc une partie de ce magot pour remettre ces gens DEBOUT, il y va des droits fondamentaux de l’homme!

Il est interdit d’interdire la mendicité , c’est une loi émanant du fédéral, mais chaque ville amende via son règlement de police! On assiste pour l'instant à un véritable nettoyage à Charleroi non pas des crasses qui jonchent le sol de nos rues, mais bien à un nettoyage des plus pauvres!

En réalité il s'agit bien ici d'une faille des système sociaux, l'incapacité de trouver des vraies solutions pour lutter contre cette pauvreté à Charleroi !

Je vais mener une lutte acharnée pour défendre ces droits pour l’humain tout simplement, nous sommes nés tous égaux parait-il...

A Charleroi il ne faut surtout pas être pauvre ! c’est triste à pleurer, ce soir j’en ai mal aux tripes, mal à l’âme, mal à mes convictions qui sont bafoués par la majorité des conseillers communaux et du collège mis en place!

Trop is te veel! j'ai la rage au coeur

lundi 22 octobre 2007

Le trésor du CPAS de Charleroi, "c'est toudi les p'tits qu'on spotches"


Notre Bourgmestre, Jean-Jacques Viseur se trouve devant un obstacle important, le bouclage du budget de la Ville de Charleroi. Vous devez savoir que le CPAS de Charleroi possède à lui seul un véritable petit trésor plus de 7 millions d'euros engrangé au fils des années! La régie des marchés quant à elle a un boni de 3 millions d'euros.

Le nouveau président du CPAS Carolo, lui aussi lorgne sur ce magot, il a en effet dans ses projets notamment la construction d'un home futuriste! Franchement on se moque de qui avec un tel projet?, alors que la plupart des homes du CPAS mériteraient quelques rénovations.

Cela va être dur pour le président de faire ce transfert vers les caisses de la ville! C'est une bonne gestion du CPAS qui a permis de thésauriser paraît-il, alors que depuis des années un bon nombre de carolos respire la misère à plein nez. Bien des projets auraient dû être menés pour lutter contre cette précarité avec un tel trésor!

Il est extrêmement urgent de renflouer les caisses de la ville, c'est certain il va y avoir quelques grincements de dents si ce n'est plus...

dimanche 21 octobre 2007

SDF: Un vrai plan "grands froids" en France ! la Belgique reste à l'accueil de nuit rien de plus!


Lu dans le nouvel Obs, la mise en place du plan grand froid chez nos voisins français.

En Belgique et particulièrement à Charleroi le plan grand froid à été lancé cette semaine. Chez nous c'est toujours l'accueil de nuit, ouverture des portes à 21 heures et fermeture à 8 heures. il existe des structures autres pour la journée, le Rebonds, L'accueil de soirée...D'errance en errance...

Un dicton connu dit ceci: "Quand la France à un rhume c'est la Belgique qui éternue". ALORS... VITE IL Y A URGENCE!....Pour autant que nous ayons enfin un gouvernement...Si nous voulons lutter efficacement contre l'exclusion sociale et la précarité, il nous faut instaurer une structure "grands froids" au niveau fédéral! Evaluer en temps réel les carences et les moyens de la mise en place du dispositif.

Les Relais sociaux ont été mis en place avec la volonté que tous les partenaires locaux actifs dans la lutte contre la précarité agissent de manière concertée afin de créer un véritable travail social en réseau. Je constate sur le terrain que ce dispositif n'est pas suffisant, il est URGENT d'avoir un changement de mentalité des politiques à mener, oser voir plus de réinsertion et de continuité me semble essentiel pour maintenir ces gens debout.

Lutter contre la pauvreté, cela concerne aussi bien le logement, l’école, la culture, le travail, la justice et les revenus de base. Il faut donc aborder la réalité avec une vision globale et non sectorielle. Cela implique de faire les choses ensemble, en commençant par écouter les personnes qui vivent ces situations.

Visitez ce lien pour connaître leurs revendications:
Front Commun des SDF http://www.frontsdf.be/articles.php?lng=fr&pg=39

Le plan "grands froids" pour l'hiver en France: ci-dessous les points intéressants que nous devrions appliquer chez nous!

1-En ce qui concerne l'hébergement d'urgence, il faut garder les personnes. On ne peut plus les remettre à la rue comme cela se faisait auparavant". Présenté comme une "première approche pour un début d'insertion", le principe de continuité permettra à une personne accueillie dans un centre d'hébergement d'être "maintenue en hébergement d'urgence à défaut de proposition ou jusqu'à une orientation".

2-Concrètement, les préfets disposeront quotidiennement des prévisions météorologiques à trois jours afin d’ajuster au mieux le dispositif" et de modifier au niveau départemental le niveau du plan mis en place. "Il n'y aura pas de niveau national de froid décidé ici à Paris".

3-Les informations locales seront transférées hebdomadairement à la cellule de veille nationale installée au ministère du Logement afin de "visualiser l'activité des dispositifs d'hébergement d'urgence et de veille sociale (Samu social, accueil de jour et équipes de maraude)" et de décider d'un éventuel renforcement en fonction des "points de blocage".

4-Parallèlement, en cas de "situation gravissime", la ministre du Logement a affirmé qu'elle ne fermait pas la porte aux réquisitions de bâtiments vides. "Je n'exclus aucun moyen, aucun instrument qui me permettrait de trouver des places supplémentaires", a-t-elle assuré, précisant que "cette réquisition s'inscrira dans le cadre de la loi" et qu'elle "visera les personnes morales et non pas les personnes physiques, pas les propriétaires privés"

La Ministre du Logement

vendredi 19 octobre 2007

Ces fameux jetons de présence...

Cette semaine, comme chaque troisième semaine du mois, ce sont les commissions où nous discutons des points à l'ordre du jour du prochain conseil Communal. Pour chaque commission, les conseillers perçoivent un jeton de présence net de 48.17 euros, et beaucoup plus pour le président de la commission.

Hier soir, commission propreté, l'échevin est absent, je conçois aisément qu'il puisse être absent, nous savons tous que son agenda est hyper chargé.

Les conseillers sont autour de la table, on discute que fait-on? Pouvons-nous présenter un service particulier de ce secteur aux conseillers? non ... aucun point n'est à l'ordre du jour du Conseil de lundi prochain.

Le cahier de jetons de présence circule. Les conseillers ne peuvent pas être pénalisés par l'absence de l'échevin voilà le règlement en la matière, ce que je peux comprendre aussi, en fait cela devient le choix de chacun face à cette situation qui se présente.

De ce fait le président de la commission prends la parole 5 minutes, pour nous dire qu'en venant à l'hôtel de ville il avait vu des canettes de CARA un peu partout, et la commission se termine!

Merci pour cette information sur les canettes qui traînent à Charleroi! Franchement ce n'est pas nouveau comme information et d'ailleurs il aurait été plus judicieux de savoir comment les services compétents gèrent cela!

C'est le rôle premier du président de commission d'enrichir les connaissances des conseillers en matière de propreté, d'environnement et d'écologie urbaine, de faire connaître tous les services de la commune liés à cette commission, lancer des débats est toujours enrichissant.

Aujourd'hui, lors d'une réunion interne avec notre chef de groupe et les conseillers communaux cdH, j'ai fait par de mon souhait, il faut absolument que notre parti, les chefs de groupe, les conseillers dans leur ensemble se positionnent face à ces situations que je qualifie d'inacceptable!

Plusieurs fois déjà, je me suis refusé à signer ce fameux cahier.

Je déplore également le manque d'échevins à la commission générale, qui réuni tous les conseillers et le collège une fois par mois, du collège n'était présent que notre Bourgmestre!

jeudi 18 octobre 2007

Chassons la PAUVRETE et NON LES PAUVRES!

Il faudrait absolument sortir de l'assistanat et remettre ces personnes dans un plan de réinsertion, il nous faut accompagner les sans-abri au quotidien, un lit chaque nuit n'est pas suffisant pour se reconstruire. Penser à soigner leurs assuétudes, favoriser la co-location, prévoir également une réintégration progressive sur le marché de l'emploi, cela est un vrai projet de société!

Aidons les à se relever! Nous apprenons Le projet du président du CPAS Carolo par la presse, nous n'avons pas beaucoup de détails, toujours est-il que quand cela viendra sur la table de la commission de l'action sociale, je défendrai haut et fort ma prise de position.

Il est essentiel de tenir compte dans les décisions prises par la ville des revendications des sans-abri , repris sous l'intitulé suivant: Cahier de revendication des SDF avant les élections communales : Front Commun SDF, Jean Peeters ,0479/68 60 20
rue d’Aerschot 56, à 1030 Bruxelles]

« On en a assez d’être des assistés, on veut retrouver notre autonomie ».
-Mesures communales : Plus de dignité

1- Multiplier les logements de transit et soutenir les logements communautaires.

2- Assurer un nombre suffisant de fontaines publiques d’eau potable, de w-c et d’urinoirs dans les villes, grandes ou petites, il s’agit du respect des plus démunis.

3-Assurer une information correcte des droits et des moyens de les obtenir grâce à des brochures accessibles à tous et disponibles à la poste, maison communale, bureau de police etc...

4-Faire en sorte que les personnes sans abri soient traitées dignement dans les abris de nuit. Bien des SDF se plaignent d’être obligés de dormir avec leurs habits de la journée, et ne peuvent utiliser des vêtements de nuit. Or, plus d’une fois, ces personnes doivent se présenter au travail ou dans des bureaux officiels à 09h du matin et ne sont pas propres.

5- Il y a des douches dans les bains publics ou les nombreuses salles de sport : inventer un système qui permette aux gens en difficulté, pas seulement les SDF, d’avoir accès à des soins qui aujourd’hui ne sont plus un luxe.

6- Soutenir les maisons d’accueil pour SDF dans leur mission de dynamiser leur public et non de les infantiliser et les maintenir dans l’assistanat : trouver un système pour qu’ils puissent rentrer tard, mieux intégrer leurs hôtes dans la gestion et l’organisation de la maison.

7-Faire en sorte que ce soit des chambres individuelles et non des dortoirs qui soit mis à la disposition des personnes.
Favoriser l’engagement de personnes ayant connu l’extrême pauvreté, dans des structures d’accueil.

8-Organiser un système de médiateur pour les maisons d’accueil, afin que la personne concernée puisse revendiquer ses droits par rapport à la maison qui l’accueille.

La dépendance engendre la violence. Depuis quelques années, elle augmente dans les structures d’accueil. L’autonomie assure la croissance. Nombre de personnes ayant vécu l’extrême précarité retrouvent une nouvelle vie en sortant de la dépendance et en créant des actions de solidarité. Union des SDF de Bruxelles, José Parades(soutenu par l’ONHU)]

Voici l'article de presse paru ce jour dans Vers L'avenir, c'est certain je vais encore me faire des amis ( sourires).

Centre d'urgence sociale pour Noël 2008?

Une «bombe humaine» au coeur de Charleroi : Fabienne Manandise condamne l'ambitieux projet de réinsertion des SDF de Bernard Dallons. Le président du CPAS de Charleroi veut faire de son projet de centre unique d'urgence sociale, une priorité politique de l'hiver 2008. Au plus tôt. Car ce ne sera pas avant.

«Il s'agit de mettre en place un centre permanent d'urgence sociale au coeur de Charleroi. Concrètement, rassembler, en un même lieu, les activités menées au sein du centre d'hébergement Ulysse et de l'hôtel social de Lodelinsart qui accueillent les sans-abri, et organiser la réinsertion.»

Bernard Dallons parle d'une structure sociale regroupant une trentaine de lits, soit dix places supplémentaires sur le territoire carolo. «Cette initiative permettra de résoudre le problème de mobilité entre les différentes structures existantes et d'éviter des pratiques discriminatoires comme le tirage au sort des lits». Un premier pas vers l'intégration des SDF qui sera soutenue par un projet de co-logement. En clair : la création d'un ensemble de studios gérés en collectivité par les bénéficiaires, encadrés par un travailleur social.

«De quoi, selon Bernard Dallons, répondre à une demande des acteurs sociaux émise lors des ateliers sur la précarité au printemps dernier.»

Le centre prévoit également l'accueil d'un public jusqu'ici indésirable dans les abris de nuit comme les alcooliques en crise, les toxicomanes ou les personnes atteintes de troubles mentaux. Pour encadrer ce type de public, le centre sera renforcé par la présence d'acteurs spécialisés.

«C'est de l'inconscience!»
Reste à savoir comment cette structure sera organisée, comment ces personnes en état de dépendance pourront cohabiter avec les autres sans-abri. «C'est de l'inconscience!, s'exclame la conseillère communale cdH, Fabienne Manandise. Surtout quand je vois déjà toute la difficulté de gérer la population de l'abri de nuit Ulysse.»

Du côté du président du CPAS, pas de réponse sur ce point précis pour l'instant. «Mon rôle est de faire accepter le projet au niveau politique et de trouver les fonds nécessaires à sa mise en place. Les questions d'organisation relèvent des compétences des acteurs sociaux. Ce sera l'objet de tables rondes qui rassembleront les travailleurs du Relais social et du Contrat de sécurité.»

Écolo pas plus enthousiaste

Pour l'heure, ce projet n'en est seulement qu'au stade de l'ébauche. La volonté politique existe, c'est déjà ça. «Loin de faire l'unanimité, l'initiative du président du CPAS favorise une fois de plus l'assistanat», selon Anne Cattiez.

La conseillère communale Écolo n'est pas enthousiaste a priori. Elle eût trouvé bien plus intéressant de soutenir le projet sur le terril dont l'objectif était vraiment de remettre les gens debout.

Pour la conseillère communale cdH Fabienne Manandise, il s'agit d'une véritable «bombe humaine» au coeur de Charleroi.
«On ne règle pas le problème des sans-abri en confinant toute la misère en un même lieu.» Pour elle, ce n'est pas de la réinsertion mais de la mise à l'écart, ce qui est juste l'inverse de ce vers quoi doivent tendre l'action sociale et le CPAS.

Le volet concernant le co logement pourrait cependant la rallier au projet global, s'il voit le jour.

Lina FIANDACA

mercredi 17 octobre 2007

La relation d’attachement entre intervenants, personnes handicapées et familles...

Vous pouvez découvrir l'ensemble des intervenants dans le dernier magazine de l'Entente Carolorégienne pour l'Intégration de la Personne Handicapée: http://www.ententecarolo.be/ numéro 55.

La relation d’attachement entre intervenants, personnes handicapées et familles par Fabienne MANANDISE-JANOT - Présidente «Jour après Jour» asbl -et Conseillère communale à Charleroi

Le lien d’attachement entre l’enfant différent, sa famille et les acteurs de terrain est avant tout vécu par la famille comme un lien affectif fort, les familles se trouvent face à des professionnels qui sont à leur écoute et peuvent les comprendre dans leurs difficultés. Ils les guident vers les structures adaptées et les épaulent dans leurs démarches.

Néanmoins, parfois les demandes des familles ne trouvent aucune réponse, tant les dispositifs mis en place sont insuffisants pour rencontrer les réels besoins de la famille au quotidien. (Lieux de répits, plaine de jeux, gardes à domicile…)

Alors que les traitements évoluent, les frais liés à ceux-ci restent souvent insurmontables, il nous faut penser au confort et à l’épanouissement non seulement de l’enfant malade ou handicapé mais aussi à sa fratrie. Combien de ces familles sont confrontées à ce manque de moyens qui les empêche de consulter des psychologues pour aider ces frères et sœurs ? Aucun remboursement ni prise en charge n’est effectif pour la famille.

Alors que nous savons que les dégâts sont réels. Ne parlons même pas du couple…Il s’oublie bien souvent et se bat pour faire face à ces incohérences du système et résout donc par lui-même un maximum de ces soucis engendrés par ce handicap ou cette maladie graves qui frappe son enfant.

La relation entre les intervenants et la personne handicapée, la famille d'une personne handicapée dépendante des siens, n'est pas tout à fait neutre. Il nous faut reconnaître l'humanité des uns et des autres, prendre en compte le poids de la représentation mentale et de la projection du rôle supposé de chacun.

Le lien professionnel et affectif lié par les intervenants, l’enfant et sa famille peut se révéler conflictuel; chacune des deux parties voulant le meilleur pour l’enfant, la communication se fait parfois très mal entre les deux. La famille est-elle prête à accepter que d’autres jouent un rôle important voire parfois décisif pour la vie de leur enfant ?

Certaines familles ne sont pas en mesure de comprendre le langage des professionnels, la vulgarisation est alors de mise. Elle devient indispensable pour qu’une communication claire et en confiance s’engage entre les intervenants et la famille.

Jusqu’où ne pas aller trop loin ?... Difficile de le dire. Nous savons tous que cela dépendra de ces liens créés avec les intervenants, les enfants et la famille. Les familles devenant de plus en plus exigeantes, il n’est pas aisé de trouver le juste milieu pour tous.

Il ne faut pas avoir peur d’aller trop loin ; enfin, c’est mon implication personnelle qui me permet de témoigner sur ce point précis d’abord parce que avant tout j’étais moi-même une maman face à ces intervenants et aujourd’hui je suis devenue intervenante face aux familles.

J’ai pour habitude de dire qu’il n’y a pas d’heure pour avoir mal. A qui s’adresser quant tous les professionnels sont absents ? Il ne faut pas avoir peur d’aller trop loin, chacun étant en accord avec soi-même, son relationnel et ses compétences.

Que le professionnel puisse donner des pistes, mais c’est la famille qui sera la seule décideuse pour son enfant d’où l’importance d’une communication à dimension humaine entre les deux parties.

Si on peut dès lors raisonnablement espérer que l'intervenant, le professionnel, développe une stratégie, une éthique professionnelle face à sa liberté, à son identité, à sa réalité affective, la personne handicapée, sa famille, doivent aussi comprendre la nécessité d'établir une relation positive, respectueuse du professionnel, de la personne et de ses compétences.

« asbl Jour aprés jour» http://www.jourapresjour.be

mardi 16 octobre 2007

17 octobre : Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté

En Belgique, une personne sur sept peut être considérée comme pauvre. Les femmes, les enfants de moins de 16 ans et les personnes de plus de 65 ans sont les plus touchées.

Le 22 décembre 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies proclamait le 17 octobre journée internationale pour l'élimination de la pauvreté (résolution NU).

Elle invitait ainsi les états et les associations à mettre la question de la pauvreté à l’ordre du jour et à entreprendre les démarches nécessaires pour réellement combattre la pauvreté. La date choisie fait référence au rassemblement sur le Parvis des Droits de l’Homme et des Libertés à Paris le 17 octobre 1987.

Ce jour-là était inaugurée une dalle en l’honneur de toutes les victimes de la faim, de l’exclusion et de la violence. Chaque 17 octobre, des personnes se réunissent dans le monde entier pour rappeler que la pauvreté est une violation des droits de l’homme.

Pour manifester votre soutien à cette journée internationale de l’élimination de la pauvreté et y participer cliquez sur le lien suivant:

http://www.luttepauvrete.be/17_octobre.htm

Malheureusement, aucune manifestation n'est organisé à Charleroi.

lundi 15 octobre 2007

A la UNE de Vers l'Avenir aujourd'hui, Proprios véreux louent taudis de la honte

Bonjour à tous,
Article 23 de la Constitution Belge:
Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine. A cette fin, la loi, les décrets et autres textes législatifs doivent garantir à tous le bénéfice des droits économiques, sociaux et culturels, en déterminant les conditions de leur exercice.

Ces droits comprennent notamment :

-Le droit au travail et au libre choix d'une activité professionnelle dans le cadre d'une politique générale de l'emploi, visant entre autres à assurer un niveau d'emploi aussi stable et élevé que possible, le droit à des conditions de travail et à une rémunération équitables, ainsi que le droit d'information, de consultation et de négociation collective.
-Le droit à la sécurité sociale, à la protection de la santé et à l'aide sociale, médicale et juridique
-Le droit à un logement décent;
-Le droit à la protection d'un environnement sain;
-Le droit à l'épanouissement culturel et social.

Ci- dessous l'article de vers l'avenir, ce matin je pars avec cette famille consulter un avocat, des lois protègent les locataires également, je suis d'accord il faut fermer l'immeuble il est totalement insalubre, mais expulser la famille dans 2 semaines c'est grave LES LOGEMENTS SOCIAUX sont déjà saturés, la famille n'a pas les moyens de payer de nouveau une garantie locative!

Les services compétents de la ville doivent reloger absolument la famille c'est ma priorité.

Proprios véreux louent taudis de la honte:

350 € de loyer par mois pour un taudis sans eau ni chauffage... À Charleroi comme ailleurs, les marchands de sommeil n'ont pas d'états d'âme.
Il est environ 20 h. À Charleroi, dans ce quartier chaud proche de la place Buisset, bon nombre de façades témoignent de la misère locale. Dans l'ombre, les «marchands de sommeil» : des propriétaires véreux et sans scrupules qui louent, à prix fort, des taudis insalubres à des gens miséreux.

Une personne nous ouvre les portes d'un de ces bâtiments délabrés situés à moins de trente mètres du commissariat de police. C'est avec effroi que l'on peut voir tout l'attirail nécessaire aux toxicomanes : seringues usagées jonchant le sol, bouteilles d'ammoniaque et petites cuillères.

Transformés en véritable squats, le rez-de-chaussée et le premier étage de ce bâtiment servent de refuge à un couple de toxicos et à cinq sans-abri. Une odeur nauséabonde empeste les lieux. Sacs de couchage et vêtements témoignent de l'occupation régulière de l'habitat.

Ce n'est pas le pire. Depuis le 1er janvier 2007, l'appartement du deuxième est occupé par de jeunes parents et leur bébé de 19 mois. Jusqu'à présent, ils n'ont signé aucun contrat de location avec le propriétaire du bâtiment, exploitant par ailleurs un commerce à la ville basse. Le bail ne serait donc que verbal.

«Le paiement du loyer, d'un montant de 350 €, a toujours été fait de main à main. Sans reçu», explique la jeune maman.

Le couple est privé d'eau et de chauffage depuis le mois de juin. La semaine dernière, le bébé a dû entrer à l'hôpital. Atteint d'une tache au poumon, l'enfant doit faire des aérosols. L'humidité qui règne dans son lieu de vie n'y est pas pour rien.

C'est en juillet que la jeune maman a appris que le bâtiment avait été vendu. Malgré ses multiples sollicitations à la Ville de Charleroi, il lui a été impossible de connaître l'identité du nouveau propriétaire.

C'est finalement grâce à l'aide de la conseillère communale cdH Fabienne Manandise qu'elle y est parvenue.

Renseignements pris, le bâtiment a bien été racheté par une société immobilière anversoise qui vient, par ailleurs, d'acquérir bon nombre de bâtiments commerciaux à la ville basse. Contacté, l'entrepreneur se refuse à tout commentaire.

On apprend par ailleurs qu'il se dit grugé par l'ancien exploitant des lieux, un homme peu scrupuleux. L'Anversois n'aurait soi-disant pas été informé de l'existence d'occupants et de bails verbaux. L'acte notarial en sa possession certifierait, selon lui, la libre occupation des lieux.

Fabienne Manandise est indignée : «Ce nouveau propriétaire a envoyé un de ses représentants chez la jeune femme. Il l'a sommée de quitter les lieux pour la fin du mois. Il compte barricader le bâtiment. C'est inacceptable. Nous avons rendez-vous chez un avocat.»

Le jeune couple est bel et bien domicilié à cet endroit. Il est aussi en possession d'un document émanant du CPAS certifiant qu'une garantie locative a bien été versée à l'ancien propriétaire. La maman du bambin rembourse par ailleurs cette intervention financière de l'aide sociale à raison de 50 € par mois.

Loin d'être un cas isolé, l'histoire du jeune couple témoigne des dysfonctionnements du marché des logements.

Lina Fiandaca

mercredi 10 octobre 2007

Ville basse à vendre?


Pendant que de richissimes acquéreurs achètent à tout va à Charleroi surtout à la ville basse. Pendant que certains ne pensent que fric...

D'autres rament , des locataires précaires! ah oui des petits mais non! des GRANDS qui ont un courage extraordinaire et qui se battent au quotidien pour être, être et exister, être reconnu pour locataire à part entière.

Mais que faire face à de tels investisseurs qui dominent le marché immobilier à Charleroi? ils ne se cachent pas oh non! ils achètent des immeubles à la pelle sans se préoccuper des locataires de ces immeubles!

MAIS OU ALLONS NOUS? la ville basse toute entière est-elle A VENDRE?

Les locataires de ces immeubles , ne sachant même pas le nom de leur nouveau propriétaire et ne pouvant se défendre!

Ras le bol de la pression de l'argent dans la ville de Charleroi! Est-ce que le redressement de la ville de Charleroi passe par la vente de son centre ville! ben tiens la belle affaire!

Ras le bol! moi je veux garder ma ville avec tout ses habitants de toutes les couleurs et catégories sociales!

mardi 9 octobre 2007

Seringues usagées suite....MAIS PAS FIN!

Suite au reportage de Télé-Sambre, le monticule de seringues à été ramassés ( voir photo messages du blog titre photo prise ce jour en plein coeur de Charleroi). Super pourrait-on dire....

Eh bien NON!, seul ce monticule à été évacué, reste pas moins de 200 seringues qui traînent au même endroit!

Vraiment de qui se moque t-on? Avant cela je pouvais dire , ils ne savent pas... Maintenant je dis il ne veulent pas!

Cela est dramatique, les risques encourus restent présent pour chaque habitant, pour les visiteurs de la Géode et du Palais des Expositions!

Aucun quotidien a repris l'information et pourtant...il serait insdispensable d'alerter la population et de faire de la prévention auprés des habitants sur les quelques conseils à suivre si vous trouvez une seringue usagée, il y va de la santé de tous!

J'interpellerai le Bourgmestre à ce sujet lors du Conseil Communal du 22 Octobre.


Petits conseils si vous trouvez une seringue usagée:

Dé�couvrir une seringue usagée peut provoquer des inquié�tudes. Pourtant vous ne risquez rien si vous prenez certaines pr�écautions.

1- Ne remettez jamais le capuchon sur l'aiguille.

2- Attention !� ne pas toucher l'aiguille.

3- Ramenez la seringue dans une pharmacie ou un lieu de pré�vention. (comptoir de seringue :Coordonnées : rue d’Angleterre, 10 – 6000 Charleroi Tél. 071/ 30 37 39.)

4- Ne jetez jamais la seringue dans une poubelle.

5- Ne manipulez pas non plus le maté�riel annexe car il peut cacher une seringue.

Marche à� suivre en cas de piqu�re:

1- Té�l�éphonez et pré�sentez-vous, si possible avec la seringue et /ou la personne qui l'a utilis�ée, imm�édiatement à� l'h�ôpital le plus proche.

2- Un mé�decin é�valuera avec vous les risques de contamination (sida, h�patite B et C), la né�cessité� d'un traitement (prophylaxie anti-VIH ou autre) ou é�ventuellement un rappel de t�étanos, et les pr�écautions à� prendre dans votre vie quotidienne.

mercredi 3 octobre 2007

Que se cache t-il derrière certaines de ces boites aux lettres?





A Charleroi , on ne compte plus le nombre de boîtes aux lettres de la sorte...Mais que se cache t'-il derrière?

Des logement de 5 mètres sur 5 par exemple loué 350 euros mensuel, le pire reste à venir, en effet ces logements sont dans des états pitoyables, fils électriques apparents, plafonds abîmés, rampe défectueuse.

La cuisine, la douche, le lit, le divan,tout se trouve dans la même pièce. Comment peut-on à ce point profiter de la précarité de certaines personnes et les abuser de la sorte.

Beaucoup de ces locataires ont des petits revenus et le loyer représente plus de la moitié du revenu d'une personne isolée... Sans oublier que ces propriétaires indélicats contrôle la consommation de chauffage pour ne laisser que le strict minimum!

On ne peux s'attaquer à ce fléau qu'en mettant sur pieds des logements pour évacuer ces locataires vers des logements adaptés et répondant à toutes les normes de sécurité! A loyers modérés.

Je tiens à préciser également que des propriétaires font une priorité d'un bon état des lieux pour leurs logements mis en location, mais comme vous le voyez ci-dessus ce n'est pas le cas de tout le monde...

mardi 2 octobre 2007

Photo prise ce jour en PLEIN COEUR DE CHARLEROI!


Ce 2 octobre, je me suis promené avenue de l’Europe , Palais des Beaux-Arts, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir à chaque pas des seringues usagées, des cuillères, des bouteilles d'ammoniaque à même le sol et autres... Je vous parle ici d’au moins 200 seringues, sous les bancs publics, dans les buissons, sur les passerelles . Impossible de faire trois pas sans risquer de marcher sur ces foutues seringues!

En effet, ce parc et ses passerelles sont utilisées par nombre de personnes venant aux expositions, quelle insécurité dans ce parc et ses chemins! Belle image pour notre Ville.

A tout heure du jour des toxicomanes sont en train de se piquer, sous les bancs publics des seringues usagées s’y trouvent en grand nombre.

J’ y ai vu de jeunes mineurs en heure de table se shooter en toute tranquillité. Des jeunes femmes et des jeunes hommes, des personnes plus âgées également. Je n’y ai rencontré aucune personne du contrat sécurité, prés du métro j’y ai rencontré trois jeunes filles d’à peine dix sept ans occupé à se refiler du cannabis?...

La ville sait qu'ils sont toxicomanes ( drogues dures) et une des solutions qu'on offre c'est l'échange de seringue , la prévention et son contrat de sécurité: voici un kit pour vous piquer de quoi vous prémunir de maladies dangereuses pour vous ( Sida, Hépatite ), mais s.v.p. ne vous shooter pas chez nous ni devant chez nous.

Mais qui?, protège les habitants contre toutes ces maladies qu'ils pourraient attraper si un enfant votre enfant , un passant, se piquait avec une de ces seringues usagées qui traînent partout et ce à peine à 100 mètres de l'hôtel de ville!!!

Nb: Je ne m'attaque pas aux travailleurs sociaux de Carolo Rue et du Comptoir de seringue, mais avouons le ils sont bien peu nombreux et n'ont pas suffisamment de moyens humains et financiers pour lutter davantage!

J'ENRAGE!!!

Ce 3 octobre à ne pas rater le JT sur Télé-Sambre, l'avis des uns et des autres, le débat est ouvert!

lundi 1 octobre 2007

Ne soyons ni sourds ni aveugle au mouvement des moines birmans


Après des décennies de dictature, la population birmane se soulève et elle a besoin de notre soutien. Les marches ont été entreprises par des moines et des religieuses et ont cumulé avec des centaines de milliers de manifestants dans les rues.

Lors de la dernière protestation en 1988, les militaires ont assassiné des milliers de manifestants. Mais cette fois-ci, les choses peuvent être différentes si nous appuyons cette lutte.

Une association se mobilise pour eux. elle fera parvenir leur pétition aux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU – particulièrement au président chinois Hu Jintao, le protecteur principal de la dictature - et aux médias présents à l'ONU cette semaine.

Faire un copier -coller de l'adresse ci-dessous pour signer la pétition: à faire circuler soyons nombreux à soutenir leur courage.
http://www.avaaz.org

Pauvre Charleroi?....


Je lis dans la presse ce matin, que la Belgique est le troisième pays par rapport à la pauvreté des pensionnés, en effet un pensionné sur huit est pauvre en Belgique!

En 1980 en Belgique douze pour cent des pensionnés étaient ainsi considérés comme pauvre. La Belgique était alors le pays européen ou les retraités étaient les moins pauvre après les Pays-Bas. A cet époque les pays européens enregistraient 30 pour cent de pauvreté chez les seniors.

Qu'est qui à changé en 30 ans?

La plupart des pays se sont attaqué à cet problématique de la pauvreté des pensionnés, pour arrivé aujourd'hui à 10 pour cent de pauvreté de pensionnés défavorisés. La situation de la Belgique quant à elle n'a pas évolué. Résultat la Belgique occupe la 3 ème plus mauvaise place derrière l'Angleterre et l'Espagne....

Comme vous le savez j'habite au Boulevard Janson, chaque dimanche j'assiste à un triste spectacle, je ne compte plus le nombre de personnes d'un certain âge avec leur caddie fouillant dans les cageots des maraîchers à la fin du marché, essayant de récolter fruits et légumes, je ne vous parle pas ici de sdf ni de gitans non non non....je vous parle de pensionnés qui chaque semaine récolte de la sorte de quoi se nourrir un peu mieux....Pauvre Charleroi?...Assurément OUI!

Alors que nous avons un CPAS en boni, ma réflexion est la suivante:

La ville veut-elle vraiment lutter contre la pauvreté ou utilise t-elle celle-ci pour bénéficier des subsides des différentes régions et du fédéral? je ne peux accepter de voir autant de pauvreté intra-muros sans réagir ouvertement.

Et vous?...