lundi 15 octobre 2007

A la UNE de Vers l'Avenir aujourd'hui, Proprios véreux louent taudis de la honte

Bonjour à tous,
Article 23 de la Constitution Belge:
Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine. A cette fin, la loi, les décrets et autres textes législatifs doivent garantir à tous le bénéfice des droits économiques, sociaux et culturels, en déterminant les conditions de leur exercice.

Ces droits comprennent notamment :

-Le droit au travail et au libre choix d'une activité professionnelle dans le cadre d'une politique générale de l'emploi, visant entre autres à assurer un niveau d'emploi aussi stable et élevé que possible, le droit à des conditions de travail et à une rémunération équitables, ainsi que le droit d'information, de consultation et de négociation collective.
-Le droit à la sécurité sociale, à la protection de la santé et à l'aide sociale, médicale et juridique
-Le droit à un logement décent;
-Le droit à la protection d'un environnement sain;
-Le droit à l'épanouissement culturel et social.

Ci- dessous l'article de vers l'avenir, ce matin je pars avec cette famille consulter un avocat, des lois protègent les locataires également, je suis d'accord il faut fermer l'immeuble il est totalement insalubre, mais expulser la famille dans 2 semaines c'est grave LES LOGEMENTS SOCIAUX sont déjà saturés, la famille n'a pas les moyens de payer de nouveau une garantie locative!

Les services compétents de la ville doivent reloger absolument la famille c'est ma priorité.

Proprios véreux louent taudis de la honte:

350 € de loyer par mois pour un taudis sans eau ni chauffage... À Charleroi comme ailleurs, les marchands de sommeil n'ont pas d'états d'âme.
Il est environ 20 h. À Charleroi, dans ce quartier chaud proche de la place Buisset, bon nombre de façades témoignent de la misère locale. Dans l'ombre, les «marchands de sommeil» : des propriétaires véreux et sans scrupules qui louent, à prix fort, des taudis insalubres à des gens miséreux.

Une personne nous ouvre les portes d'un de ces bâtiments délabrés situés à moins de trente mètres du commissariat de police. C'est avec effroi que l'on peut voir tout l'attirail nécessaire aux toxicomanes : seringues usagées jonchant le sol, bouteilles d'ammoniaque et petites cuillères.

Transformés en véritable squats, le rez-de-chaussée et le premier étage de ce bâtiment servent de refuge à un couple de toxicos et à cinq sans-abri. Une odeur nauséabonde empeste les lieux. Sacs de couchage et vêtements témoignent de l'occupation régulière de l'habitat.

Ce n'est pas le pire. Depuis le 1er janvier 2007, l'appartement du deuxième est occupé par de jeunes parents et leur bébé de 19 mois. Jusqu'à présent, ils n'ont signé aucun contrat de location avec le propriétaire du bâtiment, exploitant par ailleurs un commerce à la ville basse. Le bail ne serait donc que verbal.

«Le paiement du loyer, d'un montant de 350 €, a toujours été fait de main à main. Sans reçu», explique la jeune maman.

Le couple est privé d'eau et de chauffage depuis le mois de juin. La semaine dernière, le bébé a dû entrer à l'hôpital. Atteint d'une tache au poumon, l'enfant doit faire des aérosols. L'humidité qui règne dans son lieu de vie n'y est pas pour rien.

C'est en juillet que la jeune maman a appris que le bâtiment avait été vendu. Malgré ses multiples sollicitations à la Ville de Charleroi, il lui a été impossible de connaître l'identité du nouveau propriétaire.

C'est finalement grâce à l'aide de la conseillère communale cdH Fabienne Manandise qu'elle y est parvenue.

Renseignements pris, le bâtiment a bien été racheté par une société immobilière anversoise qui vient, par ailleurs, d'acquérir bon nombre de bâtiments commerciaux à la ville basse. Contacté, l'entrepreneur se refuse à tout commentaire.

On apprend par ailleurs qu'il se dit grugé par l'ancien exploitant des lieux, un homme peu scrupuleux. L'Anversois n'aurait soi-disant pas été informé de l'existence d'occupants et de bails verbaux. L'acte notarial en sa possession certifierait, selon lui, la libre occupation des lieux.

Fabienne Manandise est indignée : «Ce nouveau propriétaire a envoyé un de ses représentants chez la jeune femme. Il l'a sommée de quitter les lieux pour la fin du mois. Il compte barricader le bâtiment. C'est inacceptable. Nous avons rendez-vous chez un avocat.»

Le jeune couple est bel et bien domicilié à cet endroit. Il est aussi en possession d'un document émanant du CPAS certifiant qu'une garantie locative a bien été versée à l'ancien propriétaire. La maman du bambin rembourse par ailleurs cette intervention financière de l'aide sociale à raison de 50 € par mois.

Loin d'être un cas isolé, l'histoire du jeune couple témoigne des dysfonctionnements du marché des logements.

Lina Fiandaca

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