mercredi 7 novembre 2007

Laissez un petit mot sur le blog de Tinne Van Der Straeten


Voici son message du jour quant à sa postion sur BHV, il y à quelques mots que je ne sais pas traduire mais au moins je participe :-), je suis Belge :-)

Merci Madame, bedank et proficiat pour votre abstention , votre vote d'aujourd'hui est un geste qui réchauffe le coeur de la francophone que je suis.

http://www.tinnevanderstraeten.be/

Voici le texte en Néerlandais

150 dagen na de verkiezingen is er nog altijd geen regering, en zelfs nauwelijks zicht op een mogelijke regering. Blijkbaar staat goed bestuur voor geen bestuur. Het enige waar men het de voorbije 150 dagen het over eens geraakt is, is over een aantal rechtse maatregelen die de klok terugdraaien.

De voorbije 150 dagen zijn de verschillende gemeenschappen in ons land alleen maar verder uit elkaar gedreven. Blijkbaar is het niet mogelijk om op een normale manier te onderhandelen.

Groen! is voorstander voor een oplossing voor Brussel Halle Vilvoorde, in de lijn van het arrest van het Arbitragehof.

Door de onkunde van de traditionale partijen die niet tot een akkoord kunnen komen is een oplossing voor Brussel Halle Vilvoorde vandaag verder weg dan ooit. De vraag is of de splitsing dichterbij komt, of realistisch wordt door een eenzijdige stemming van de ene gemeenschap tegen de andere. Ik vrees van niet. de oranjeblauwe onderhandelaars zullen de stekker uit het stopcontact trekken en ons land zal verzanden in een institutionele crisis.

Al maanden is het communautaire debat een debat van polarisering waar beide grote gemeenschappen vaak met getrokken messen tegenover elkaar staan. Ons land heeft geen nood aan een institutionele crisis of politiek immobilisme. Daarom hebben we ons onthouden in de Commissie Binnenlandse Zaken.

150 jours après les élections il n’y a toujours aucun gouvernement et même trés peu de visibilité sur un gouvernement possible. Apparemment, la Bonne Gouvernance pour l'administration ne s’y trouve pas. Apparemment, il n'est pas possible de négocier d'une façon normale . Vert ! si le partisan est pour une solution pour Bruxelles Halle Vilvoorde, est aussi dans la ligne de l'arrêté de la cour d'arbitrage. Par le onkunde du traditionale partis, qui ne peuvent pas arriver à un accord et a une solution pour Bruxelles Halle Vilvoorde aujourd'hui est alors un jour difficile.

La question est si la scission réaliste est un vote unilatéral d'une communauté contre une autre.

Je ne crains pas l’orange bleue, le négociateur tirera le fil de la prise de courant et notre pays s'ensablera dans une crise institutionnelle.

Même si depuis le début le débat communautaire est un débat de polarisering où les deux grandes communautés se trouvent souvent avec les messen étirés face à lui. Notre pays n'a pas de besoin d'une crise institutionnelle ou d’un immobilisme politique. Pour cette raison nous avons retenu notre vote dans la commission les affaires intérieures.

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Sympa ton petit mot pour Tinne, qu'importe la couleur du parti. L'important c'est de rester ensemble Wallons et flamands. Je file mettre un mot sur son blog.

Isabelle de Fleurus

Anonyme a dit…

Bonsoir Fabienne,

En effet j'ai apprécié l'attitude de Tinne lors du vote, pas facile avec l'extrême droite au premier rang. Comment les flamands ont ils pu avoir besoin deux pour faire celà? c'est à vous ecoeurer



Daniel de Dampremy

Anonyme a dit…

je suis un jeune de 20 ans, je ne comprends pas bien ce fameux BHV. Pouvez-vous m'expliquer?

Bruxelles

Anonyme a dit…

Je suis étudiante et BHV c'est du chinois pour moi aussi, comment comprendre les véritables enjeux.

Magalie de Couillet

Fabienne Manandise a dit…

Bonjour les jeunes, pas facile de comprendre BHV alors je vous fait un copier/ coller d'un article de la libre ci dessous.

BHV : c'est quoi ce truc ?
M.Bu.

Mis en ligne le 06/09/2007
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Trois lettres pour un arrondissement : Bruxelles-Hal-Vilvorde. Trois lettres qui pourrissent la formation gouvernementale.

Les Flamands en exigent la scission. Pourquoi ? Comment ? Et les francophones ? Réponses.

On connaît la chanson (flamande). Yves Leterme l'a sifflée il y a quelques mois : "La scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde ne réclame pas plus que cinq minutes de courage politique."

A voir. Car, la scission de BHV - "mise au frigo" par le chef coq Verhofstadt - empoisonne aujourd'hui la formation d'une coalition gouvernementale orange bleue. Agacés par les atermoiements francophones, les partis flamands veulent avancer.

Et trancher le noeud BHV : les propositions de lois déposées par les partis flamands s'amoncellent à la Chambre. Ce jeudi, alors que les présidences des commissions parlementaires devraient être distribuées, les partis flamands n'ont qu'une idée en tête : rendre opérationnelle la commission de l'Intérieur de la Chambre afin de pouvoir commencer rapidement l'examen des propositions de lois sur la scission.

1 Qu'entend-on exactement par "BHV" ?

L'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde réunit les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale et 35 communes du Brabant flamand (en fait, les communes des six cantons de Hal-Vilvorde : Asse, Hal, Lennik, Meise, Vilvorde et Zaventem). Ces 54 communes sont regroupées au sein d'un même arrondissement judiciaire et d'une même circonscription électorale. Cette entité hybride, à cheval sur la Région flamande (unilingue) et la Région bruxelloise (bilingue), est l'une des conséquences du tracé de la frontière linguistique en 1963.

Aujourd'hui, quelque 150 000 francophones résident dans les 35 communes flamandes de Hal-Vilvorde.

2 Quels sont les droits des francophones de Hal-Vilvorde ?

Primo, les règles garantissent l'accès à un appareil judiciaire bilingue aux habitants de Hal-Vilvorde.

Secundo, ces francophones qui vivent en Région flamande, ont la possibilité de voter pour des candidats francophones bruxellois lors des élections législatives et européennes.

3 Pourquoi les partis flamands exigent-ils la scission de BHV ?

Ne tournons pas autour du pot : la revendication flamande s'inscrit dans l'idée que la Région flamande est unilingue, et que les francophones qui décident d'y vivre doivent s'intégrer.

Au nom de l'homogénéité des régions linguistiques, la volonté de scission est aussi vieille que la frontière linguistique. Les partis flamands voient dans la scission de BHV l'occasion de sceller le caractère linguistiquement homogène de la Flandre et, en conséquence, de réparer "l'entorse au principe de territorialité" que constitue cet arrondissement hybride.

Cette scission - que l'on essaye parfois de vendre, côté flamand, comme une "opération technique" - revêt un caractère symbolique : plus aucune entité "linguistiquement non homogène" (en dehors de Bruxelles) ne subsisterait à l'intérieur des frontières flamandes. Si, d'aventure, la Flandre venait à prendre son indépendance, la frontière de l'Etat flamand serait bétonnée et difficilement contestable.

4 Comment les partis flamands imaginent-ils la scission de BHV ?

Ils rêvent d'une scission "radicale" et "sans contrepartie" , ce qui induirait l'impossibilité pour les francophones de voter pour des candidats bruxellois aux élections législatives et européennes.

Ceux-ci perdraient également la possibilité de se faire entendre en français devant les juridictions de Hal-Vilvorde.

Mais les partis flamands devront dégager un compromis avec les francophones. Plusieurs pistes d'ententes, tant sur le plan judiciaire que du point de vue de la circonscription électorale, ont été avancées par le passé.

5 Quelles seraient les conséquences électorales de la scission de BHV ?

Les francophones de Hal-Vilvorde ne pourraient plus voter pour les hommes politiques bruxellois. Résultat ? Une perte sèche pour les "champions de la périphérie" qui ont bâti leur succès électoral en défendant les droits des francophones. Mais côté flamand aussi, certains politiciens flamands bruxellois s'inquiètent de perdre les voix des électeurs flamands de la périphérie. Amputée des suffrages flamands de Hal-Vilvorde, la représentation des élus bruxellois flamands à la Chambre va diminuer.

D'où les demandes flamandes - dans certaines propositions de lois sur la scission - de mécanismes pour "protéger" une représentation flamande bruxelloise à la Chambre.

6 La scission de BHV menace-t-elle les "facilités linguistiques" ?

En théorie, la réponse est non. Les facilités accordées dans les 6 communes à régime spécial du Brabant flamand (Drogenbos, Kraainem, Linkebeek, Rhode-Saint-Genèse, Wemmel et Wezembeek-Oppem) sont fixées par la loi.

Dans ces communes où la population francophone est largement majoritaire, "les facilités" permettent, entre autres, d'obtenir des documents administratifs dans les deux langues.

Reste que les partis flamands considèrent que "ces facilités" ont été accordées à titre provisoire : la scission de BHV entraînerait une fragilisation de ces "acquis" francophones.

7 Les partis flamands peuvent-ils scinder BHV sans l'accord des francophones ?

La réponse est non. Les propositions de lois sont examinées en commission de l'Intérieur de la Chambre, et peuvent être, à la demande de quinze sénateurs, forcées à un transit par le Sénat. Où des amendements peuvent être déposés.

Ceux-ci doivent être reconsidérés en commission de la Chambre avant in fine un passage en plénière. Au bout du parcours législatif, le Roi doit sanctionner la Loi : ce qui induit un passage préalable au Conseil des ministres et l'aval des ministres francophones...

Enfin, à chaque étape de la procédure suivant le dépôt de la proposition, la "sonnette d'alarme" peut être tirée par un groupe linguistique. Et là, la proposition de loi est expédiée au Conseil des ministres. Qui peut formuler des amendements. CQFD : un "coup de force" flamand autour de la scission de BHV est irréalisable.

Fabienne Manandise a dit…

Avis aux internautes: vous pouvez suivre sur le site suivant pas à pas l'actualité BHV

http://lepolitiqueshow.dhblogs.be/

le Blog de Mateusz

Koen a dit…

Merci Fabienne. Comme bruxellois néerlandophone je suis heureux avec le soutien francophone pour cette femme courageuse. Elle a prouvé qu'il y a aussi des Flamands plus bien pensant.

Anonyme a dit…

Chère Fabienne,

J'ai beaucoup apprécié l'attitude de Tinne lors du vote sur BHV. L'attitude des autres flamands est scandaleuse, avoir besoin des votes de l'extrême droite, c'est fou, alors que ces mêmes flamands critiques l'extrême droite toute l'année...!!!
Mais l'important n'est-il pas les problèmes de la vie quotidienne, l'augmentation des produits alimentaires, des produits pétroliers etc.
Bien à toi

Anonyme a dit…

Proficiat Fabienne,

Voilà un bel exemple de l'unité de la Belgique, au dela des couleurs politiques un pont l'un vers l'autre.

Anonyme a dit…

Toutes les déclarations politiques et possibilité de donnez son avis sur le blog politique de la DH : www.lepolitiqueshow.be

Anonyme a dit…

Finalement que craignent les partis francophones ? de perdre leur électorat?

Moins de députés francophones au parlement, quelle tuile pour le financement des partis et de leurs élus.

Pourquoi ne pas faire un référundum, laissons aux Belges le droit de décider de notre avenir et ne laissons pas quelques élus le faire pour nous!

La monde politique aura t'il ce courage?....

Anonyme a dit…

Et pendant cette crise de plus, pas de gouvernement, et les prix du pétrole qui flambent et nous dans tout ce bazar?

Bravo pour ce petit mot pour Tinne

Anonyme a dit…

Je trouve que la problèmatique entre être humain sdf est plus nanti était pour moi un combat essentiel pour permettre l'égalité des droits pour tous.

Je vois aujourd'hui que l'on devra se battre pour refuser cette séparation quasi obligé par les politiciens flamands et défendre les droits des francophones. Ils imposent une confrontation d'une communauté contre une autre mais à quelle fin? la fin de la Belgique? ou est-ce simplement un jeu politique idiot et pervers.

Je me sens aujourd'hui plus Wallon que Wallon, hors qu'hier encore j'étais Belge avant tout sans frontière linguistique, ce qui est certain c'est que je ne suis pas prêt de m'inposer le Néerlandais car Wallon je suis, Wallon je reste.


Denis Uvier Animateur de rue
Charleroi